Alex Landry explique comment elle s’efforce de faire mieux

En l’honneur de la Journée internationale des femmes, nous vous présentons plusieurs femmes inspirantes de notre équipe. Ces femmes font preuve de leadership par la manière dont elles vivent dans le monde, dont elles partagent leur sagesse par leurs actions et leur intégrité et dont elles viennent en aide à d’autres jour après jour. Alex Landry, spécialiste bilingue des RH, en poste à Montréal, partage son expérience en tant que gymnaste olympique et explique pourquoi elle valorise la persévérance ainsi que ce que signifie #ChaqueFemmeCompte pour elle. 

Q : Raconte-nous ton histoire dans tes propres mots.

AL : Quand j’étais jeune, ma famille a déménagé de Montréal à Ajax, en Ontario. J’avais six ans quand j’ai commencé la gymnastique. Ma sœur en faisait, et je voulais faire tout ce qu’elle faisait. Je suis tombée amoureuse de la gymnastique. Ayant reconnu mes aptitudes et mon talent, mes parents m’ont inscrite à un club de plus haut niveau à Toronto. Je ne parlais pas très bien anglais, mais j’ai dû m’adapter rapidement et gravir les échelons. À 14 ans, j’ai été sélectionnée par l’équipe nationale de gymnastique rythmique et j’ai participé à des compétitions internationales pendant quatre ans. En 2011, mon équipe a disputé les championnats du monde en France. Nous avons assuré notre place en tant que première équipe canadienne de gymnastique rythmique à participer aux Jeux olympiques. En 2012, à l’âge de 18 ans, j’ai participé aux Jeux olympiques de Londres. 

Même si j’aimais la gymnastique, j’ai vécu une expérience difficile sur les plans psychologique et physique. Malgré les défis auxquels j’ai fait face, je suis fière d’avoir investi en moi pour devenir une athlète d’élite. Je suis fière d’avoir pu continuer et de m’être appuyée sur mon système de soutien sans ressentir de honte. Ce fut un parcours difficile pour moi personnellement, mais j’ai su faire preuve de persévérance pour réaliser mon rêve. C’est très gratifiant pour moi d’affirmer que je suis une olympienne ayant fait compétition et je suis fière d’avoir représenté le Canada. 

Q : Pourquoi le mot persévérance résonne-t-il en toi pour illustrer la façon dont tu vis dans le monde?

AL : Peu importe combien une situation peut s’avérer difficile, il faut continuer à se battre pour réaliser son rêve. C’est une philosophie que j’applique à toutes les sphères de ma vie : dans le sport, dans ma vie personnelle et au travail. Faire face à des obstacles dans la vie, c’est inévitable. Mais la persévérance nous aide à atteindre l’objectif ultime. Quand j’étais gymnaste, il y avait tellement de pression en amont de la tenue des Jeux olympiques. Il y avait cette menace constante que quelqu’un d’autre puisse prendre ta place à tout moment. Au lieu de succomber à cette peur, j’ai choisi de faire mes preuves jour après jour après jour. Manifeste-toi et travaille d’arrache-pied. J’ai réalisé à quel point je voulais être une olympienne et à quel point ça comptait pour moi. Cette leçon s’est traduite dans ma vie personnelle et professionnelle au début de la pandémie. J’ai perdu mon emploi. Mais j’ai décidé que je ne voulais pas rester assise à la maison à recevoir la PCU. J’ai saisi l’occasion pour repenser à ce que je voulais vraiment et j’ai trouvé un moyen d’y parvenir. J’ai réalisé que je voulais me joindre à une entreprise au sein de laquelle je pourrais évoluer et gravir les échelons. Et j’ai trouvé First National. J’y ai été recrutée comme occuper le premier poste bilingue au sein de notre service des RH. 

Q : À partir de ton expérience de vie, quelle est la sagesse que tu souhaites partager avec d’autres femmes?

AL : En tant que femmes, nous nous excusons souvent de poursuivre nos rêves parce que nous avons peur de paraître trop ambitieuses ou impitoyables. Mais nous devons célébrer et nous entraider dans la poursuite de nos rêves. Car nous méritons de réaliser nos rêves. En réfléchissant à ma propre expérience jusqu’à présent, je comprends l’importance de me concentrer sur ce que je peux apprendre du passé pour m’en servir dans l’avenir et m’améliorer. Que peut m’apprendre mon expérience? J’ai choisi de ne pas être une victime. J’ai plutôt choisi de me concentrer sur mes forces, soit mon éthique de travail et ma capacité à être une joueuse d’équipe solidaire. C’est ce changement de perspective qui m’a aidée dans ma carrière et qui continuera à me guider sur mon parcours. 

Q : Comment c’est de travailler chez First National en tant que femme et qu’est-ce qui t’inspire?

AL : Dans le service des RH, je suis entourée de femmes formidables et intelligentes qui m’inspirent et m’apprennent beaucoup. C’est pourquoi j’aime travailler pour First National. Mon éthique de travail est remarquée et reconnue. Je me sens tellement en confiance pour me bâtir une carrière au sein d’une entreprise qui valorise le travail assidu comme moyen d’atteindre ses objectifs. J’obtiens le soutien dont j’ai besoin. Je suis encouragée à partager ce que je pense. Et j’apprends quelque chose de nouveau chaque jour. Mais, surtout, je peux être moi-même, et c’est ce que mes collègues et mes gestionnaires célèbrent chez moi. 

Q : En 2023, #ChaqueFemmeCompte est le thème de la Journée internationale des femmes. Qu’est-ce que ça signifie pour toi?

AL : Il est important de reconnaître que chaque femme compte, car tout le monde a droit aux mêmes possibilités d’avancement. Personne ne devrait être confronté à des obstacles qui l’empêchent d’atteindre tout son potentiel, surtout si ces obstacles sont indépendants de la volonté de la personne. Nous serons collectivement capables de tant de choses si nous reconnaissons toutes et tous que chaque femme compte.