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Quelles sont les plus récentes statistiques sur l’immobilier et les résultats de l’enquête sur les perspectives des entreprises? Découvrez-les ici.

  • Andrew Masliwec, analyste, Marchés de capitaux

Bonjour,

Avant d’aborder les plus récentes nouvelles concernant les prêts hypothécaires et les produits à revenu fixe, permettez-moi de souligner que les séries éliminatoires commencent cette semaine dans la NBA et la LNH. Cette année, seulement deux équipes canadiennes participent aux éliminatoires dans la Conférence de l’Est : les Raptors de Toronto et les Maple Leafs de Toronto. Comme nous avons déjà parlé dans le passé de la corrélation entre la victoire en séries éliminatoires et la croissance du PIB, je suis sûr que tout le monde dans cette grande nation encouragera les équipes de Toronto à se rendre jusqu’en ronde finale!

Taux

Voici un bref rappel de ce qui s’est passé avec les principaux taux depuis la semaine dernière. Les obligations de 5 ans du gouvernement du Canada ont clôturé la journée de vendredi dernier à 2,00 %. Actuellement, elles se négocient à 2,11 %, soit 11 points de base de plus. Les obligations de 10 ans ont suivi une tendance similaire, clôturant la semaine dernière à 2,14 % et se négociant à environ 2,25 % au moment d’écrire ces lignes. Il convient de souligner que l’écart entre les 5 ans et les 10 ans s’est considérablement resserré au cours de la dernière année. En avril 2017, la différence entre les rendements des obligations du GdC de 5 ans et de 10 ans était de 45 points de base. Elle a depuis diminué continuellement et s’établit aujourd’hui à environ 14 points de base. Une récente émission d’obligations de 10 ans pour CCL Industries (non garanties et cotées BAA2/BBB) a été offerte à +165 par rapport au GdC de 10 ans, ce qui témoigne d’un certain resserrement du secteur. J’en conclus principalement que les taux d’emprunt sur 10 ans semblent étroits par rapport à ceux sur 5 ans. Il vaut donc peut-être la peine de consulter votre expert local de la division commerciale de First National et d’évaluer la possibilité d’emprunter à plus long terme.

Enquête sur les perspectives des entreprises et hausses de taux

La semaine prochaine, soit le 18 avril, la Banque du Canada devra de nouveau décider si elle hausse ou non les taux. Le marché ne prévoyait aucune variation du taux à un jour, mais attendait avec fébrilité les résultats de l’enquête sur les perspectives des entreprises (EPE) de lundi pour voir si l’aiguille bougerait ou pas. Essentiellement, non, l’aiguille n’a pas bougé. À l’heure actuelle, la probabilité du décret d’une hausse la semaine prochaine s’établit à environ 21 %, pratiquement inchangé depuis la sortie de l’EPE.

L’enquête sur les perspectives des entreprises, qui sonde des entreprises partout au Canada, confirme que l’économie se porte bien, mais qu’il n’y a rien de spectaculaire. Le sentiment général que dégage l’enquête reflète le fait que les entreprises perçoivent l’économie avec positivisme. Une majorité des entreprises sondées ont indiqué que leurs ventes avaient augmenté au cours des douze derniers mois et plusieurs envisagent une expansion. Des problèmes de capacité ou encore l’incapacité de répondre à la demande sont en baisse par rapport à la dernière enquête, de 56 % à 47 %, ce qui est comparable à une économie roulant à plein régime. Un autre aspect où il y a eu du mouvement parmi les entreprises répondantes concerne leurs attentes par rapport à l’inflation. Quelque 56 % des répondants envisagent un taux d’inflation de 2 % ou plus au cours des deux prochaines années, tandis que, dans la dernière enquête, seulement 38 % de nos créateurs d’emplois envisageaient une inflation supérieure à 2 %. Parmi les principaux facteurs cités par les entreprises sondées ont été la hausse des coûts de main-d’œuvre (hausses du salaire minimum) et la hausse des prix des produits de base. Aussi, l’enquête – menée avant la récente échauffourée commerciale entre les États-Unis et la Chine – révèle que 30 % des répondants craignaient de faire les frais de la politique américaine allant de l’avant. Globalement, le rapport a renforcé l’idée que l’économie se porte bien et la Banque du Canada peut en faire comme bon lui semble.

Statistiques immobilières

Dans d’autres nouvelles, cette semaine a été marquée par la publication d’une pléthore de chiffres sur l’immobilier. L’ACI a publié ses chiffres sur les ventes de maisons aujourd’hui : à l’échelle nationale, les ventes unitaires ont augmenté de 1,3 % sur un mois. Dans le Grand Toronto, les ventes unitaires ont augmenté de 2,1 % au cours du dernier mois, après deux fortes baisses mensuelles de -24,9 % et de -7,9 %. Vous pourriez dire que cela est attribuable au fait que la ligne directrice B-20 a été mise en œuvre en bonne mesure, mais je n’irai pas là.

Les données sur les mises en chantier ont également été publiées plus tôt cette semaine. Fait qui intéressera probablement 1 500 personnes à l’échelle nationale, les données rendues publiques par Statistique Canada l’ont été avec un jour de retard. De quoi s’énerver? Je ne le sais pas. Voyons si quelqu’un s’en rendra compte si Stat Can décide un jour de publier ces données un lundi. En mars, il y a eu 225 200 mises en chantier, plus que la prévision générale de 216 800, mais moins qu’en février (nombre revu à 231 000). Dans l’ensemble, la baisse s’explique principalement par le marché de Toronto, où le nombre est passé de 35 000 à 28 500. Aussi, selon des données publiées par Teranet, l’Indice des prix des propriétés a baissé de 6,6 % à l’échelle nationale sur douze mois.

En matière de prêts hypothécaires, l’Association des banquiers canadiens a rendu publiques mardi des statistiques sur les arriérés indiquant que seulement 0,24 % des prêts hypothécaires faisaient l’objet d’arriérés. Ça peut vous sembler faible, en fait ce l’est et c’est en fait le taux le plus faible enregistré depuis 2006. Quelque 11 600 prêts hypothécaires (sur un total de 4,8 millions) faisaient l’objet d’arriérés depuis trois mois ou plus.

Enfin, travaillant pour Jason, je ferais preuve de négligence si j’omettais de mentionner que nous sommes le vendredi 13. Non, ce n’est pas en référence à Jason Voorhees, personnage de films d’horreur des années 1990. C’est la journée traditionnelle où les adeptes de motocyclisme se rendent à Port Dover pour célébrer tout ce qui touche leur passion. Malheureusement, le temps n’est pas idéal cette année. D’ailleurs, c’est toujours un risque à ce temps-ci de l’année. Cependant, si vous appréciez le temps plus clément et préférez plus de confort, moins de vitesse et l’esthétique européenne, la Journée nationale de la Vespa se tient chaque année le 23 juin. Inscrivez-moi!

Bonne route et bonne fin de semaine!

Andrew Masliwec