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Malgré de récents gains au chapitre des prix, la SCHL s’attend à un ralentissement de la demande de logements

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Bon matin.

Désolé pour cette publication tardive. Je manque de temps récemment. Je vis actuellement au rythme de battements cardiaques effrénés à l’heure. Ce fut une semaine occupée, mais généralement positive. J’ai fait face à mes responsabilités et personne n’est tombé au combat, alors les choses auraient pu être bien pires. Et vous, comment s’est passée votre semaine?

EN TOUT CAS, avant de faire de ce billet une diatribe plutôt qu’un commentaire, parlons un peu des marchés.

Selon l’Indice composite national de prix de maison Teranet, les prix des maisons ont augmenté une fois de plus au Canada en avril. Cet indice, qui mesure la variation des ventes répétées de maisons unifamiliales, indique en effet que les prix ont augmenté de 1,2 % le mois dernier. Il s’agit d’une quinzième augmentation consécutive. À Toronto, les prix ont augmenté de 2,6 % au cours du dernier mois ou de 26,3 % sur douze mois. Bulle? Quelle bulle?

Malgré les plus récentes augmentations des prix, la SCHL s’attend à ce que la demande de logements ralentisse cette année en raison du resserrement des règles de prêt. La SCHL a rendu public son rapport annuel cette semaine. Le montant d’assurance en vigueur a baissé une fois de plus en 2016 et s’établit maintenant à 512 milliards de dollars comparativement à 526 milliards de dollars en 2015. Malgré tout le battage négatif dans les médias concernant l’habitation et l’exposition des contribuables aux risques de l’assurance hypothécaire garantie par le gouvernement, la SCHL continue de faire de bonnes affaires. Elle a encaissé des recettes nettes de 1,31 milliard de dollars en 2016. En fait, les affaires vont si bien que la SCHL commencera à verser un dividende au gouvernement fédéral dès juin. Dans le rapport, le PDG de la SCHL, Evan Siddall, réitère sa confiance en la robustesse globale du marché hypothécaire canadien. Voilà donc quelque chose de positif pour nous…

Par contre, les perspectives selon Moody’s ont été moins reluisantes cette semaine. Le dollar canadien et les dettes bancaires sont fléchi hier après que Moody’s a abaissé la cote des six grandes banques, citant l’endettement des ménages et la flambée des prix de l’habitation pour justifier sa décision. L’agence de notation craint que les conditions qui prévalent exposent les banques à des pertes sur prêts. Les perspectives pour les six grandes sont également négatives. Cependant, je ne commencerais pas encore à cacher mon argent sous mon matelas. La cote attribuée à la TD est maintenant de Aa2 (la troisième cote la plus haute). Celle des cinq autres banques a été abaissée à A1 (la cinquième cote la plus haute). Le ministre canadien des Finances, Bill Morneau, a réagi à la nouvelle par l’entremise d’un porte-parole ayant affirmé ceci : [traduction] « Les Canadiens peuvent continuer d’avoir confiance en leurs banques et le secteur financier, lequel se porte bien et est bien capitalisé. De plus, il a démontré sa résilience maintes et maintes fois. » Vlan dans les dents, Moody’s!

En matière de nouvelles économiques aux États-Unis, les ventes au détail ont augmenté en avril et les prix à la consommation ont rebondi, suggérant ainsi une accélération de la croissance économique et une hausse de l’inflation – deux conditions qui pourraient inciter la Réserve fédérale à maintenir sa décision de hausser les taux à nouveau le mois prochain.

Taux

Les obligations du GdC de 5 ans demeurent maintenues à l’intérieur de l’intervalle, mais leur taux a baissé sous la barre du 1,00 %, alors qu’elles se négociaient à 1,06 % au milieu de la semaine. Quant aux obligations du GdC de 10 ans, elles se négocient actuellement à 1,55 %, en baisse par rapport à 1,64 % en mi-semaine.

Perspectives

Je ne sais pas dans quelle direction les taux se dirigent, mais, selon une source fiable du groupe Marchés des capitaux d’emprunt de Valeurs Mobilières TD, Météomédia prévoit du soleil et un maximum de 15 degrés à Toronto. De plus, la probabilité que les terrasses soient bondées est élevée. Amenez-en! Le gars de la trésorerie ne dirait pas non à une bonne froide.

Passez un bon week-end.

Le gars de la trésorerie