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Possibles réformes à la fiscalité et la réglementation des entreprises

  • Jason Ellis, Directeur général, Marchés financiers

Salutations.

« C’était la meilleure des époques, c’était la pire des époques. C’était l’âge de la sagesse, c’était l’âge de la bêtise. C’était l’ère de la croyance, c’était l’ère de l’incrédulité. C’était la saison de la lumière, c’était la saison de la noirceur. C’était le printemps de l’espoir, c’était l’hiver du désespoir. » – Le Conte de deux cités, Charles Dickens

Il est trop tôt pour prédire l’impact économique qu’aura le nouveau gouvernement américain, mais des initiatives favorables à la croissance sont certainement possibles. De possibles réformes de la fiscalité et la réglementation des sociétés ont fortement influencé les attentes.

Après des années de stimuli, dont des assouplissements quantitatifs, le marché abonde de liquidités, mais le cadre de capitaux et le cadre réglementaire de plus en plus restrictifs ayant été mis en place en cours de route ont eu pour effet de limiter fortement le transfert de ces liquidités vers le marché.

Une réforme réglementaire pourrait se solder par une forte hausse de l’octroi de crédit, libérant ainsi des liquidités excédentaires du système bancaire. Ce serait inflationniste et l’évolution des taux d’intérêt depuis l’élection le reflète. L’inflation peut rendre une banque centrale agressive et, alors que l’évolution récente des taux pourrait se révéler agressive, la politique monétaire des États-Unis (la trajectoire des taux d’intérêt de la Réserve fédérale) pourrait être en train de se déplacer vers le haut.

Aux États-Unis, les rendements ont augmenté d’entre 30 et 40 points de base depuis l’élection. Les taux canadiens ont été tirés vers le haut en conséquence, mais les obligations du gouvernement du Canada affichent de meilleurs rendements que les bons du Trésor – les taux ayant augmenté de « seulement » 20-25 points de base.

Les obligations de 10 ans du GdC sont à 0,88 % (par rapport à 0,61 % le 30 septembre), tandis que celles de 10 ans sont à 1.43 % (par rapport à 0,99 % le 30 septembre).

Quant aux actions, elles ont aussi été tirées vers le haut toute la semaine et l’indice Dow atteint des sommets historiques.

C’est tout pour aujourd’hui.

N’oublions jamais.

Le gars de la trésorerie
Jason Ellis,  Directeur général, Marchés financiers