Les plus récents chiffres de l’inflation au Canada n’ont rien pour encourager ceux qui espèrent une baisse des taux d’intérêt. L’inflation globale, ou l’indice des prix à la consommation, a atteint 3,4 % en décembre, contre 3,1 % en novembre. Cette hausse s’explique en grande partie par le niveau élevé des loyers et l’augmentation des coûts hypothécaires.
Néanmoins, certaines enquêtes récentes suggèrent que les Canadiens s’adaptent à la situation actuelle et que le syndrome FOMO (Fear of Missing Out) cède sa place à une fatigue d’attendre.
Selon le rapport Canadian Pulse pour le quatrième trimestre, publié par le cabinet de recherche Dye & Durham, à peine 20 % des acheteurs potentiels d’un logement vont attendre que les prix baissent, tandis que 21 % attendent une baisse des taux d’intérêt avant de faire leur entrée dans le marché.
« L’inflation ralentit et les taux d’intérêt se stabilisent, ce qui incite les Canadiens à se montrer à nouveau optimistes quant à leurs projets immobiliers’, explique Martha Vallance, directrice de l’exploitation de Dye & Durham, dans un communiqué.
Cet optimisme se reflète également dans l’indice des perspectives des ménages de décembre de la société de données Maru. Selon cet indice, près de 40 % des Canadiens pensent que l’économie s’améliorera au cours des deux prochains mois, en hausse par rapport à 33 % en octobre. Le pourcentage de Canadiens qui ont l’intention d’acheter des biens coûteux a légèrement augmenté, passant de 17 % à 18 %. Un peu plus de la moitié d’entre eux déclarent qu’ils mettront de l’argent de côté pour la retraite, contre 48 % auparavant.
L’enquête sur les attentes des consommateurs au Canada au quatrième trimestre de la Banque du Canada indique que les Canadiens surveillent de près l’inflation ainsi que l’économie et qu’ils s’adaptent et gèrent leurs finances en conséquence.