Dans un marché du logement où l’abordabilité est une préoccupation majeure et où les acheteurs de maisons empruntent des montants de plus en plus élevés, il est rassurant de constater qu’un nombre grandissant de titulaires de prêts hypothécaires au Canada ont une bonne cote de crédit.
Un rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, préparé à partir de données recueillies en 2017, indique que près de 81 % des prêts hypothécaires au Canada sont détenus par des emprunteurs ayant une cote de crédit très bonne ou excellente. Et c’est un pourcentage qui est à la hausse depuis la fin de 2015. Le nombre de titulaires d’un prêt hypothécaire ayant une excellente cote de crédit a augmenté d’un plein point de pourcentage entre 2016 et 2017.
À l’autre bout de l’échelle, le nombre de titulaires d’un prêt hypothécaire ayant une cote de crédit moyenne ou mauvaise avait chuté à 10 % au premier trimestre de 2017, soit d’un plein point de pourcentage par rapport au premier trimestre de 2015.
Règle générale, les consommateurs ayant un prêt hypothécaire tendent à avoir une meilleure cote de crédit que les consommateurs sans hypothèque. Au premier trimestre de 2017, quelque 77 % des consommateurs sans hypothèque avaient une cote de crédit très bonne ou excellente, ce qui représente près de quatre points de pourcentage de moins que ceux ayant une hypothèque. La SCHL rapporte que cet écart se creuse depuis 2014.
Dans le bas de l’échelle, selon le rapport, environ 15 % des consommateurs sans hypothèque avaient une cote de crédit mauvaise ou moyenne, soit 5 points de pourcentage de plus que les consommateurs titulaires d’un prêt hypothécaire.
Fait intéressant, le rapport indique que les améliorations les plus marquées des cotes de crédit s’observent dans les deux marchés les plus chauds du pays. À Toronto et à Vancouver, les titulaires d’un prêt hypothécaire ayant une cote très bonne ou excellente ont augmenté de 3,7 % et de 2,4 % respectivement depuis 2013.
En même temps, Toronto et Vancouver affichent les plus fortes baisses du nombre de titulaires d’un prêt hypothécaire ayant une cote de crédit moyenne ou mauvaise. En effet, au cours de la même période, les baisses s’établissent à 2,9 % et à 1,8 % respectivement.
Conformément à la tendance susmentionnée, la SCHL observe que, dans chacun des six principaux marchés du Canada, la proportion de consommateurs ayant une cote de crédit mauvaise ou moyenne est moins élevée parmi les titulaires d’un prêt hypothécaire que parmi les consommateurs sans hypothèque.