L’abordabilité et l’accessibilité des logements sont d’importants enjeux pour nombre de Canadiens. Acheteurs, vendeurs, emprunteurs, prêteurs et décideurs sont tous préoccupés par ces enjeux depuis presqu’une décennie maintenant. Ils craignent des flambées de prix et l’éclatement de bulles immobilières et se préoccupent de l’endettement très élevé des consommateurs.
Cependant, malgré ces inquiétudes intérieures, le pays attire des observateurs de l’extérieur. Et il n’est pas étonnant qu’autant d’acheteurs étrangers lorgnent notre marché. Le Canada occupe une place d’honneur dans le classement annuel des villes où il fait le mieux vivre sur la planète de la revue The Economist.
En effet, trois villes canadiennes se classent parmi les dix meilleurs centres urbains internationaux sur un total de 140. Vancouver occupe le troisième rang mondial (cote de 97,3 points), suivie de très près de Toronto, au quatrième rang (cote de 97,2 points). Calgary arrive au cinquième rang mondial, rang qu’elle partage ex aequo avec la ville australienne d’Adelaide (cote de 96,6 points).
Trois villes australiennes se classent aussi par les dix meilleures. En plus d’Alelaide, Perth arrive septième rang et Melbourne est la première ville où il fait le mieux vivre sur la planète, et ce, pour une septième année consécutive.
Vancouver avait occupé le premier rang pendant six années consécutives, soit de 2004 à 2010.
Voici donc le top 10 de la revue The Economist :
- Melbourne (Australie) 6. Perth (Australie)
- Vienne (Autriche) 7. Auckland (Nouvelle-Zélande)
- Vancouver 8. Helsinki (Finlande)
- Toronto 9. Hambourg (Allemagne)
- Calgary et Adelaide (Australie), ex aequo
La ville syrienne de Damas, ravagée par une guerre civile depuis maintenant six ans, se classe au dernier rang.
Ce classement – qui tient compte de la stabilité du milieu de vie, des soins de santé, de la culture, de l’environnement, de l’éducation et de l’infrastructure – est dressé par l’unité d’enquête de la revue The Economist.
Un similaire « indice mondial de la qualité de vie » préparé par la revue Monocle de Londres n’affiche qu’une ville canadienne par son top 25, soit Vancouver au 18e rang, devant Düsseldorf et derrière Barcelone. Monocle cite les prix élevés de l’immobilier et le manque de perspectives de carrière pour les jeunes comme les principaux facteurs limitatifs de Vancouver.