Financière First National SEC®

La Banque du Canada maintient les taux d’intérêt de référence au beau fixe dans sa dernière décision de 2021

  • Financière First National SEC

La Banque du Canada a pris sa huitième et dernière décision (prévue) de l’année en matière de taux d’intérêt et, pour la huitième fois, a laissé son taux cible de financement à un jour inchangé à 0,25 %. Par conséquent, le taux d’escompte demeure à 0,50 %.

Ces taux bas sont une caractéristique de la politique monétaire depuis mars 2020, soit depuis l’imposition des toutes premières mesures de confinement ayant paralysé l’économie en raison de la pandémie.

Avant l’annonce du jour, la question que se posent les économistes et les emprunteurs est à savoir quand la Banque apporter des changements à sa politique. Nous avons cherché des indices dans la déclaration de la Banque et résumons ce qui a été dit ci-dessous :

Inflation

  • L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) est élevée et les contraintes d’approvisionnement mondiales « se répercutent » sur les prix d’un plus large éventail de biens.
  • Les effets de ces contraintes sur les prix prendront vraisemblablement un certain temps à se dissiper en raison des retards d’approvisionnement accumulés jusqu’ici.
  • Les prix de l’essence, qui avaient grandement contribué à la montée de l’inflation mesurée par l’IPC, ont récemment diminué.
  • En même temps, les mesures de l’inflation fondamentale ont peu changé depuis septembre.
  • La Banque surveille de près les attentes d’inflation et les coûts de main-d’œuvre pour « s’assurer que les forces faisant grimper les prix » n’ont pas, en fin de compte, une influence durable sur l’inflation.

Logement et rendement économique au Canada

  • L’activité sur le marché du logement était en train de se modérer, mais semble reprendre de la vigueur, notamment du côté des reventes.
  • Au Canada, la croissance économique a avoisiné 5,5 % au troisième trimestre, comme prévu. Ce résultat porte le niveau du PIB à environ « 1,5 % en deçà d’où il était au dernier trimestre de 2019, avant que la pandémie éclate. »
  • Au troisième trimestre de 2021, la croissance du PIB a été tirée par un rebond de la consommation, particulièrement dans les services, du fait que les restrictions ont été davantage assouplies et les taux de vaccination plus élevés ont fait augmenter la confiance.
  • Les goulots d’étranglement persistants du côté de l’offre ont continué d’entraver la croissance d’autres composantes du PIB, y compris les exportations hors produits de base et les investissements des entreprises.
  • Des indicateurs économiques récents donnent à penser que l’économie a connu un essor considérable au début du quatrième trimestre.
  • Les gains généralisés au chapitre de l’emploi ces derniers mois ont ramené le taux d’emploi « essentiellement » au niveau d’avant la pandémie.
  • Le nombre de postes vacants reste élevé et la croissance des salaires s’est accélérée.
  • Les inondations dévastatrices en Colombie-Britannique et les incertitudes soulevées par le variant Omicron (COVID-19) « pourraient peser sur la croissance » en aggravant les perturbations des chaînes d’approvisionnement et en réduisant la demande de certains services.

Économie mondiale

  • L’économie mondiale continue de se remettre des effets de la pandémie de COVID-19.
  • La croissance économique s’est accélérée aux États-Unis, tirée par la consommation, tandis qu’elle se modère dans d’autres régions, après un troisième trimestre vigoureux.
  • L’inflation a enregistré de nouvelles hausses dans de nombreux pays, reflétant la forte demande de biens conjuguée aux problèmes d’approvisionnement qui durent encore.
  • Le nouveau variant Omicron du virus a entraîné un resserrement des restrictions de voyage dans beaucoup de pays ainsi qu’une baisse des prix du pétrole, et a « engendré un regain d’incertitude ».
  • Les conditions financières accommodantes continuent de soutenir l’activité économique.

Perspective : les mesures de relance se poursuivent

La Banque s’attend encore à ce que l’inflation mesurée par l’IPC demeure élevée dans la première moitié de 2022 et redescende vers 2 % dans la seconde.

Le Conseil de direction de la Banque juge que, compte tenu de la marge de capacités excédentaires qui subsiste, l’économie doit continuer de recevoir un « appui considérable de la politique monétaire ». Par conséquent, la Banque reste engagée à maintenir le taux directeur à sa valeur plancher jusqu’à ce que les capacités excédentaires dans l’économie se résorbent, de sorte que la cible d’inflation de 2 % soit atteinte de manière durable.

Selon la projection d’octobre de la Banque, cela se produirait de manière durable quelque part « au deuxième ou au troisième trimestre » de 2022. La Banque n’a pas fourni de nouvelles mises à jour de ce calendrier. Par conséquent, le marché ne peut que spéculer sur le moment où les taux augmenteront.

Cependant, la Banque a noté qu’elle continuera à procurer « le niveau de détente monétaire nécessaire » pour soutenir la reprise et atteindre la cible d’inflation.

Bon temps pour emprunter

Avec un taux de référence inchangé – jusqu’à nouvel ordre –, mais des signes d’un changement prochain de la politique monétaire, il est temps de réfléchir de manière proactive à vos plans de financement immobilier pour 2022. First National est prêt à vous aider en vous offrant un service rapide et des taux toujours concurrentiels.

C’est le 26 janvier 2022 que la Banque du Canada fera à nouveau le point sur sa politique monétaire. First National publiera sa prochaine évaluation récapitulative le jour même.