Les nouvelles règles régissant l’achat de propriétés sont désormais pleinement en vigueur. La dernière étape, c’est-à-dire l’élimination de l’échappatoire fiscale concernant les gains en capital, a été réglée le 30 novembre. Depuis octobre, on a recours à des simulations de crise plus contraignantes qu’avant à l’intention des emprunteurs hypothécaires, mais ces mesures ne semblent pas avoir provoqué de changement majeur des comportements sur le marché national.
En effet, les résultats du mois de novembre indiquent que le marché est encore en pleine expansion dans la région métropolitaine de Toronto. Les prix ont augmenté de 23 %, et les ventes, de 16,5 % par rapport à l’an dernier.
À Vancouver, la baisse observée depuis septembre se maintient. En novembre, les prix ont reculé de 1,2 % par rapport à octobre, mais sont restés supérieurs à ceux de l’an dernier dans une proportion de 20 %.
De nombreux observateurs du marché expliquent ce ralentissement par la taxe de 15 % imposée aux acheteurs étrangers, mais ces acheteurs reviennent sur le marché, selon certains indicateurs. Les données gouvernementales indiquent que les achats dans la grande région de Vancouver ont été effectués par des étrangers dans une proportion de 3 %, comparativement au taux de 1,8 % enregistré en septembre.
À Calgary, les prix ont chuté de près de 4,1 % par rapport à l’an dernier, et les ventes, de 17 %. Bien que les nouvelles règles aient une certaine influence, l’effondrement des prix du pétrole demeure le principal problème.
Au moment de l’écriture de ces lignes, la chambre immobilière de Montréal n’avait pas encore dévoilé ses chiffres pour novembre.