Pendant que les gouvernements et les organismes de réglementation continuent de faire grand cas de l’ébullition du marché immobilier de Toronto et de la baisse d’activités dans le marché de Vancouver, la deuxième ville canadienne en importance a enregistré de solides résultats au terme d’encore un autre trimestre.
À Montréal, les ventes de maisons ont enregistré leur 11e hausse trimestrielle consécutive au premier trimestre de 2017. En fait, au chapitre des ventes, ce fut le meilleur premier trimestre des cinq dernières années. Plus de 11 000 transactions ont été conclues dans le Grand Montréal et ce sont les ventes de copropriétés, en hausse de 14 %, qui ont marqué le pas. Les ventes de maisons unifamiliales ont augmenté de 2 %, tandis que les ventes de maisons haut de gamme – évaluées à 500 000 $ ou plus – ont bondi de 22 %. Quant aux « plex » (abritant entre 2 et 5 unités de logement), les ventes sont demeurées inchangées par rapport à la même période en 2016.
Aussi, les prix des maisons ont enregistré des hausses soutenues dans l’ensemble du marché montréalais. Le prix médian d’une maison unifamiliale a augmenté de 5 %, pour s’établir à 300 000 $, et celui d’une copropriété, de 4 % à 240 000 $. À l’instar des ventes, les plex n’ont pas subi une grande variation des prix (à peine 1 %, pour un prix médian s’établissant maintenant à 461 000 $).
Du côté de l’offre, les inscriptions actives dans le Grand Montréal ont baissé de 13 % au premier trimestre. Il s’agit de la sixième baisse trimestrielle consécutive. Tout juste moins de 30 000 propriétés étaient à vendre. Les inscriptions de maisons unifamiliales ont baissé de 18 % et on dénombrait 8 % de moins de copropriétés à vendre. Quant aux plex, le nombre d’inscriptions a baissé de 15 %.