On s’attend à ce que la banque familiale tenue par maman et papa soit encore une fois cette année mise grandement à contribution dans le marché de l’habitation. Une nouvelle enquête menée par un populaire site Web canadien voué aux prêts et aux hypothèques suggère que plus d’un tiers (environ 37 %) des premiers acheteurs ont eu besoin de l’aide de leurs parents pour accéder à la propriété.
Fait intéressant, ce ne sont pas dans les marchés les plus chers où l’aide familiale a atteint des sommets. Le Québec s’est classé en tête de liste, où quelque 45 % des premiers acheteurs ont obtenu de l’aide de leurs parents. Le même pourcentage (45 %) ont versé une mise de fonds de 20 % ou plus, tandis que seulement 9 % ont versé la mise de fonds minimale de 5 %.
Du côté des marchés coûteux, par exemple en Colombie-Britannique, 42 % des premiers acheteurs ont obtenu de l’aide de la famille. Quarante-cinq pourcent ont versé une mise de fonds de 20 % ou plus et 13 % ont effectué la mise de fonds minimale de 5 %. En Ontario, 35 % des premiers acheteurs ont fait appel à la banque familiale, 38 % ont avancé une mise de fonds de 20 % ou plus et 21 % se sont contentés du minimum de 5 %.
Dans les Prairies, une moyenne de 35 % des premiers acheteurs ont obtenu de l’aide de leurs parents, tandis que 24 % ont versé une mise de fonds de 20 % ou plus et 39 % n’ont pu appliqué que le minimum de 5 % à leur achat.
C’est en Atlantique où l’aide de la famille a été la moins sollicitée (seulement 18 % des premiers acheteurs). Dix-huit pourcentage des premiers acheteurs ont versé une mise de fonds de 20 % ou plus et 41 % ont versé le minimum.