Des brides d’information commencent à être divulguées dans la foulée du recensement fédéral de 2016. Parmi ces brides sont des détails qui intéresseront les observateurs du marché canadien du logement.
Selon le recensement, on dénombre 14 millions de logements privés occupés au Canada. C’est une augmentation de 5,6 % par rapport à la fin de 2011, mais c’est néanmoins un ralentissement marqué de la croissance par rapport aux 7,1 % enregistrés au cours des cinq années précédentes. C’est au Nunavut où la croissance du nombre de logements a été la plus forte (+13,4 %). De plus, le territoire nordique a enregistré la plus forte croissance démographique au pays.
Les données révèlent une tendance inquiétante à Vancouver, où le nombre de logements « inoccupés » a atteint 25 502 (+15 % par rapport à 2011). La recherche menée par un urbaniste de l’Université Simon Fraser suggère que le nombre de logements qui sont « inoccupés ou occupés uniquement par des résidents étrangers et/ou par des personnes présentes temporairement le jour du recensement » a doublé depuis 1986, passant de 4 % à 8,2 % selon le recensement de 2016.
Ces chiffres sont deux fois plus élevés de ceux à quoi la Ville de Vancouver s’attendait au moment d’adopter une taxe sur les logements inoccupés, mais cela s’explique par le fait que la ville avait utilisé des critères totalement différents dans le cadre de sa recherche.