Oubliez Vancouver. Ne pensez même pas à Toronto. Le marché du logement en ébullition du jour au Canada est le marché de Montréal.
Pendant que toute l’attention a été braquée sur Toronto et Vancouver à titre des marchés les plus occupés, chers et volatils au pays, Montréal a enregistré son 43e mois consécutif d’augmentation des ventes et des prix.
En septembre, Montréal a enregistré un niveau de vente de maisons inégalé en neuf ans, soit un total de 3 220 unités (dont 1 206 unités en copropriété). C’est en hausse de 8 % par rapport à septembre 2017. Sur douze mois, les prix ont augmenté de 7 % pour une maison unifamiliale (à 336 000 $), de 6 % pour un plex (à 504 000 $) et de 4 % pour une copropriété (à 263 000 $).
À Vancouver, sur douze mois, les ventes ont baissé de février à août. À Toronto, les gains ont été modestes. En septembre, les ventes ont augmenté de seulement 1,9 % par rapport à 2017, tandis que les prix étaient environ 2 % plus élevés.
Les prix élevés, les hausses de taux d’intérêt et les taxes imposées aux acheteurs étrangers semblent avoir eu un effet de frein sur les deux principaux marchés au pays. Par ailleurs, Montréal récolte les fruits d’un bon apport d’immigrants, de la croissance économique, de la confiance des consommateurs et de projets d’infrastructure publique, selon la chambre immobilière locale.