À la lumière des nouvelles règles d’assurance hypothécaire qui sont en vigueur depuis le début du nouvel an, l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) adopte une perspective résolument pessimiste en ce qui concerne le marché du logement pour 2018.
Le 1er janvier 2018 est entrée en vigueur une nouvelle simulation de crise plus contraignante imposée par le gouvernement fédéral pour les prêts hypothécaires non assurés. Ces prêts hypothécaires à ratio faible représentent environ les deux tiers du marché et l’ACI prédit que les nouvelles règles se solderont par une baisse des ventes d’environ 5 % (-27 000 unités). Sur la base de recherches menées par le Groupe Altus, l’ACI prétend que cette baisse coûtera à l’économie 1,1 milliard de dollars et quelque 12 000 emplois.
Selon la prévision de l’association, c’est l’Ontario – et plus particulièrement le marché coûteux du Grand Toronto – qui aura l’incidence la plus marquée sur les données nationales. Étant donné que le marché du Grand Toronto demeure déconnecté des facteurs économiques fondamentaux, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose.
Certains économistes font valoir que plus de la moitié des marchés locaux aux pays sont équilibrés. Ils prévoient une croissance positive mais plus modérée en 2018. Ça semble représenter un pari sûr par rapport à l’année record enregistrée en 2017.