Sans surprise, l’économie canadienne a été fortement touchée au cours des derniers mois en raison de la pandémie du coronavirus.
Statistique Canada rapporte que la production a diminué de près de 20 % en mars et avril, dans les semaines qui ont immédiatement suivi la décision des gouvernements du pays d’imposer le confinement pour freiner la propagation de la COVID-19. Des baisses ont été enregistrées dans l’ensemble des 20 catégories que suit Statistique Canada.
Cependant, sur le plan « positif », la contraction n’a pas été aussi marquée que ce qu’on craignait et une légère reprise est en fait prévue pour le mois de mai. Les premières projections montrent une modeste augmentation de 3,0 % de l’activité économique. Ce n'est pas beaucoup, mais ce serait néanmoins le plus important gain sur un mois jamais enregistré et cela pourrait signaler qu’avril aura marqué le point bas de la crise. De plus, le mois de mai a également vu l’ajout de 290 000 emplois, contredisant les prévisions qui avaient annoncé 500 000 pertes d’emplois supplémentaires.
Le crédit hypothécaire a continué de se développer pendant la crise de la COVID. Selon les chiffres de la Banque du Canada, le solde restant dû s’élevait à 1,68 billion de dollars en mai. Cela représente une hausse de 0,6 % par rapport à avril et de 6,0 % par rapport à il y a un an.
Néanmoins, les perspectives sont généralement positives pour le mois de juin, avec des prévisions de croissance à la fois du PIB et de l’emploi, car davantage d’entreprises rouvrent leurs portes et de plus en plus de personnes sont en mesure de retrouver un emploi.