Les Canadiens croient généralement qu’il est préférable d’acheter son habitation plutôt que de la louer, et un nouveau rapport de Royal LePage confirme cette croyance.
L’étude a révélé que, dans 91 % des cas, lorsqu’un acheteur est capable de fournir une mise de fonds de 20 %, l’accession à la propriété est plus avantageuse financièrement, à long terme, que la location.
« Cette recherche met à l’épreuve une croyance répandue parmi les Canadiens, à savoir que la propriété est plus avantageuse financièrement que la location. Et il s’avère que cette croyance est très souvent correcte », affirme Will Dunning, économiste en chef de Professionnels hypothécaires Canada et président de Will Dunning Inc.
M. Dunning a passé en revue 278 scénarios portant sur différents lieux et types d’habitation d’un bout à l’autre du Canada. Dans 253 de ces scénarios, le coût d’être propriétaire était inférieur au coût de la location. Au deuxième trimestre de l’année en cours, en moyenne, le coût net de la propriété était inférieur de 769 $ par mois au coût associé à la location d’un logement équivalent.
Un facteur clé dans les calculs est le concept de l’« épargne forcée ». Autrement dit, la partie du principal de chaque versement hypothécaire ne constitue pas réellement un coût. Il s’agit plutôt d’une forme d’épargne étant donné que la valeur nette augmente à mesure que le principal est remboursé. (A contrario, un loyer est un véritable coût permanent.)
Cependant, les avantages de la propriété ne dépendent pas entièrement de l’augmentation des prix et de la valeur nette. L’étude a révélé que, même si les prix baissaient de 10 %, environ la moitié des propriétaires à l’étude obtiendraient un taux de rendement positif, tandis que l’autre moitié atteindrait le seuil de rentabilité ou subirait une perte modeste en tant qu’investissement. S’il n’y a pas de croissance des valeurs, le statut de propriétaire entraînerait un taux de rendement du capital investi positif dans une majorité de cas.