Depuis un certain temps maintenant, les experts affirment que le ralentissement du marché canadien du logement aura un effet négatif sur le produit intérieur brut du pays. Cette prédiction semble avérée.
Depuis maintenant plusieurs années, le logement est un des rares secteurs ayant contribué à maintenir l’économie à flot. Cependant, il est aujourd’hui clair que les hausses de taux d’intérêt ainsi que les politiques gouvernementales restrictives nuisent au marché du logement. La Banque du Canada estime que le ralentissement des investissements dans le logement résidentiel se traduira par une baisse de -0,1 % de la croissance économique globale.
Ce n’est pas une forte baisse, mais l’économie franchit néanmoins la ligne de la croissance négative. Des projections précédentes maintenaient les investissements dans le logement résidentiel en territoire positif, soit à +0,1 %.
Nombre d’initiés du marché y voient une preuve que la ligne directrice B-20 du gouvernement fédéral est trop oppressive et nuit indûment à l’accession à la propriété. Ces initiés sont d’avis que le ralentissement du marché nuira encore plus au PIB et que la menace d’une récession est bien réelle.
Cela fait environ 18 mois depuis que la BdC a commencé à hausser son taux directeur et les effets des hausses décrétées se font sentir dans tous les secteurs de l’économie. Certains prévisionnistes soutiennent que d’autres secteurs subiront de forts ralentissements une fois que les consommateurs lourdement endettés auront modifié leurs habitudes de consommation en réaction au coût plus élevé associé au remboursement de leurs dettes.