Les Canadiens semblent se sentir plutôt bien par rapport à leurs finances personnelles alors que nous entrons dans le sixième mois de perturbations et de restrictions imposées par le coronavirus.
Selon une récente enquête menée par l’Institut Angus Reid, 80 % des Canadiens estiment que leur situation financière est « bonne » ou « excellente ». En avril, la proportion s’établissait à 73 %.
Cependant, à l’autre extrémité, un groupe considérable d’environ 20 % qualifient leur situation de « mauvaise » ou « terrible ». Cette proportion atteint 30 % parmi les répondants qui touchent des prestations d’assurance-emploi ou la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
Les sondeurs qualifient la situation globale de « meilleure, mais fragile ».
La prudence des consommateurs apparaît clairement à l’analyse de leurs intentions d’achat. Quelle que soit leur opinion sur leur situation financière, 56 % ne voient pas les 12 prochains mois comme un moment propice à un achat important comme une voiture ou une maison. Parmi les personnes à plus faibles revenus (moins de 50 000 $/an), la proportion s’élève à 65 %.
L’indice trimestriel des dettes à la consommation, produit par les syndics d’insolvabilité MNP, indique également que la confiance des Canadiens à l’égard de leurs finances augmente.
L’indice s’établit aujourd’hui à 96, ce qui est trois points de plus que le trimestre précédent. Il suggère que 61 % des Canadiens sont convaincus qu’ils seront en mesure de couvrir leurs frais de subsistance au cours des 12 prochains mois sans s’endetter davantage. Quarante-trois pour cent qualifient leur situation d’endettement d’excellente.
Les Canadiens semblent croire qu’ils ont surmonté le pire de la pandémie et du ralentissement économique.
« Beaucoup ont également trouvé qu’il était plus facile de dépenser moins au cours des derniers mois puisqu’ils devaient rester confinés à la maison », explique Grant Bazian, président de MNP.