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Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 3 mai 2021

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Les plus récentes prévisions économiques de la Banque du Canada ont ravivé un éternel débat : taux fixe ou taux variable?

Dans son Rapport sur la politique monétaire du mois dernier, la Banque du Canada a indiqué que l’horizon temporel de sa politique de taux d’intérêt maintenus « bas à plus long terme » pourrait se rapprocher. En fonction de ses prévisions d’inflation, la Banque avait prévu de maintenir son taux directeur à 0,25 % jusqu’en 2023.

La Banque pense maintenant que son objectif d’inflation – un taux durable de 2 % – pourrait être atteint au cours de la deuxième moitié de 2022. La Banque cite la résilience de l’économie canadienne, et les plus récents chiffres relatifs au PIB tendent à le confirmer. Selon Statistique Canada, l’économie a progressé à un taux annualisé de 6,5 % au cours du premier trimestre de l’année.

Cela suggère que les emprunteurs hypothécaires devraient opter pour un taux fixe ou envisager de bloquer leur bas taux variable dès aujourd’hui afin d’éviter des augmentations non souhaitées. Cependant, la pandémie continue de brouiller toute vision de l’avenir et l’incertitude était un facteur clé dans le dernier rapport de la Banque.

Un certain nombre d’observateurs du marché font valoir que les hypothèques à taux variable continuent d’offrir des économies et qu’il existe des moyens d’atténuer les coûts d’éventuelles augmentations de taux.

Bien entendu, les prêts hypothécaires à taux fixe continuent d’offrir la tranquillité d’esprit que procure la connaissance du taux d’intérêt et du montant du paiement. Les principales considérations sont les pénalités prévues au contrat et la souplesse des modalités.

Pour les emprunteurs, le message semble être le suivant : fondez vos décisions sur votre propre situation plutôt que sur les considérations économiques générales de la Banque du Canada.