Les conditions sont réunies pour d’autres hausses de taux d’intérêt qui auront pour effets de plomber les ventes de maisons et de ralentir l’accélération des prix.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement prédit que l’économie continuera de croître modérément pendant une bonne partie de l’année prochaine. L’organisme responsable du logement s’attend à ce que cette croissance maintienne la pression sur la Banque du Canada de hausser les taux et que, par conséquent, les coûts de service de la dette seront à la hausse pour les prêts hypothécaires entre autres.
La SCHL affirme que les ménages devront probablement consacrer une plus grande partie de leur revenu au remboursement de leurs dettes. La SCHL s’attend à ce que les salaires – lesquels n’ont pas suivi le rythme de la croissance économique – n’augmentent pas autant que les coûts d’emprunt et que cette situation mène à une contraction des dépenses de consommation.
Combinée aux exigences plus contraignantes imposées aux emprunteurs, la diminution du revenu disponible des consommateurs mènera à une baisse de la demande de logements et à un fléchissement des prix de l’immobilier.
Le rapport de la SCHL couvre la période comprise entre juillet et septembre de cette année. Il est donc antérieur à la signature de l’AEUMC, à l’effondrement des prix du pétrole au Canada et à l’annonce faite par General Motors concernant la fermeture de sa plus grande usine canadienne.
On ne s’attend pas à ce que la Banque du Canada hausse son taux d’intérêt de référence plus tard cette semaine.