Au cours d’une année ayant donné des sueurs froides à de nombreux observateurs du marché, Professionnels hypothécaires du Canada (PHC) constate qu’en fin de compte, rien n’a vraiment changé, en particulier en ce qui concerne la perception des consommateurs.
Dans le cadre de son examen annuel de l’état du marché hypothécaire, PHC a recueilli près de 2 000 réponses à son enquête en ligne plus tôt cette année. À l’aide d’une échelle de dix points, les répondants ont indiqué s’ils étaient en accord ou en désaccord avec chacune d’une série d’énoncés. Une réponse de 10 indique un accord complet. Une réponse de 1 indique un désaccord complet.
- On continue de penser que l’immobilier au Canada représente un bon investissement à long terme, avec une note de 7,29 sur 10, en légère baisse par rapport à la moyenne à long terme de 7,34.
- Une hypothèque représente une « bonne » dette. Selon les répondants, elle maintient un niveau d’accord élevé à 6,98, en légère baisse par rapport à la moyenne de 7,04.
- 6,93 : proportion de répondants qui estiment être en bonne position pour affronter un recul des prix des logements, soit un peu plus que la moyenne de 6,87.
- 6,44 : proportion de répondants qui sont d’accord pour dire qu’ils peuvent composer avec une hausse des taux d’intérêt, contre 6,36 l’année dernière (la première année où cette question a été posée).
- 6,68 : proportion de répondants qui conviennent que les faibles taux d’intérêt ont encouragé des gens qui n’auraient probablement pas dû accéder à la propriété à s’acheter un logement. Bien qu’il s’agisse du niveau le plus bas en 11 ans d’existence de l’enquête, le résultat est légèrement inférieur à la moyenne de 6,93.
- En même temps, une proportion de seulement 3,62 répondants sur 10 a exprimé des regrets quant au montant du prêt hypothécaire contracté. C’est moins que la moyenne à long terme de 3,75.
Les réponses aux deux derniers énoncés semblent indiquer que les acheteurs canadiens de logements ont confiance en leurs propres décisions, mais remettent en question la sagesse d’autrui.
Les arriérés hypothécaires restent remarquablement bas, à seulement 0,22 %, contre 0,23 % l’année dernière.
Plus de la moitié (55 %) des emprunteurs continuent de contracter leurs nouveaux prêts hypothécaires auprès de l’une des grandes banques, tandis que 31 % de tous les prêts hypothécaires en cours ont été obtenus par l’intermédiaire d’un courtier hypothécaire. Cette proportion baisse à 40 % pour les prêts hypothécaires contractés en 2020.
Les répondants à l’enquête se répartissent comme suit :
- 45 % sont propriétaires ayant un prêt hypothécaire
- 29 % sont propriétaires sans hypothèque
- 20 % sont locataires
- 5 % sont autres
Le rapport complet, de 75 pages, peut être consulté ici.