Aux États-Unis, la balance penche un peu plus en faveur d’une réduction des taux d’intérêt. La croissance économique américaine a ralenti pour s’établir à 2,1 % au deuxième trimestre, en baisse d’un point de pourcentage par rapport à 3,1 % au premier trimestre.
Un des facteurs clés de ce ralentissement est une baisse de 5,2 % des exportations. Pour de nombreux analystes, il s’agit là d’une peine auto-infligée causée par la lutte commerciale de l’administration Trump avec la Chine. Le différend contribue également au ralentissement en Europe et ailleurs.
La baisse de la croissance du PIB est perçue comme apportant de l’eau au moulin de ceux qui prédisent que la Réserve fédérale américaine procèdera à une baisse de taux cette semaine. Toutefois, d’éminents analystes affirment qu’une réduction n’est pas nécessaire pour le moment. La croissance aux États-Unis demeure supérieure à la moyenne quinquennale et le taux de chômage est à son plus bas niveau en 50 ans.
La semaine dernière, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu son taux d’intérêt de référence, mais a clairement indiqué son intention de prendre des mesures pour stimuler l’économie anémique de la zone euro. La BCE signale la possibilité évidente d’une baisse de taux et envisage également de relancer son programme de stimulation des achats d’obligations.
La Banque du Canada demeure fermement sur la touche. Elle est satisfaite des chiffres actuels de l’emploi, de l’inflation et de la croissance au pays.