Le marché canadien de l’habitation demeure robuste, la demande refoulée du printemps ayant continué à se déployer au cours de l’automne.
Les chiffres de novembre de l’Association canadienne de l’immobilier montrent que les ventes ont atteint un nouveau record mensuel, en hausse de 32,1 % par rapport au même mois de l’année précédente. Par rapport à octobre, les ventes ont légèrement reculé de 1,6 %.
Le prix national moyen d’une maison dépasse maintenant 603 000 $, ce qui représente une augmentation de 13,8 % par rapport à novembre dernier. Bien entendu, les deux marchés les plus occupés et les plus chers du pays – Toronto et Vancouver – continuent d’exercer une influence indue sur cette moyenne. Lorsque ces marchés sont exclus du calcul, le prix national moyen tombe à environ 481 000 $.
Un élément clé des marchés de Toronto et de Vancouver indique un ralentissement marqué. L’accélération des prix des copropriétés du centre-ville a connu une forte diminution. Tandis que les maisons individuelles et d’autres logements avec entrée privée ont enregistré une augmentation de 14,1 %, celle des appartements en copropriété s’est limitée à 4,9 %.
L’ACI s'attend à ce que le prix moyen des maisons au Canada augmente encore de 9 % en 2021 pour atteindre plus de 620 000 $.
Selon les agents immobiliers, c’est le resserrement de l’offre qui entraîne une hausse des prix. Les nouvelles inscriptions étaient en baisse de 1,6 % en novembre, maintenant ainsi le ratio ventes/nouvelles inscriptions à 74,8 %. Il s’agit d’un des niveaux les plus élevés jamais enregistrés pour ce paramètre. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions moyen à long terme s’établit à 54,2 %.
À la fin de novembre de cette année, il n’y avait que 2,4 mois de stocks à l’échelle nationale. Il s’agit du plus bas niveau jamais enregistré pour cette mesure.