L’accessibilité du logement s’est très légèrement améliorée au Canada au cours du premier trimestre de l’année, mais l’amélioration a été si légère que très peu de personnes s’en sont aperçues.
Le plus récent rapport d’une des grandes banques du pays fait état d’une baisse de 0,3 % de sa mesure d’accessibilité pour le premier trimestre. C’est une légère baisse et il s’agit de la deuxième baisse trimestrielle consécutive. La mesure établit désormais le coût d’accession à la propriété à 51,4 % du revenu familial brut (avant impôts), ce qui comprend les paiements hypothécaires, les services publics et les impôts fonciers.
Le rapport cite le « ralentissement du marché provoqué par les pouvoirs publics » pour expliquer l’amélioration de l’accessibilité à la propriété. De plus, le rapport indique que ces baisses n’ont pas été enregistrés là où elles auraient le plus grand effet, notamment à Vancouver et à Toronto. Le coût d’accession à la propriété dans le Grand Toronto s’établit à 66 %. À Vancouver, ça atteint le pourcentage astronomique de 82 %, malgré une baisse de deux points de pourcentage au premier trimestre.
Victoria et Montréal sont d’autres marchés devenus chauds. Même si l’accessibilité du marché de Victoria s’est améliorée d’un plein point de pourcentage, sa mesure s’établit néanmoins à 58,6 %. À Montréal, la mesure s’établit à 44,3 %. Ce pourcentage est stable depuis les deux derniers trimestres, mais plus élevé que la moyenne à long terme de 38,6 %.
Sur une note encourageante, le rapport précise que, dans neuf des 14 marchés évalués, entre 46 % et 56 % des familles « auraient les moyens financiers d’accéder à une maison moyenne ».