C’est passé inaperçu entre les controverses entourant le Sommet du G7 et la séance de photos fort médiatisée du président des États-Unis et du leader de la Corée du Nord, mais l’Association canadienne de l’immobilier a rendu publiques ses données sur les ventes de maisons en mai.
Les chiffres de mai ajoutent encore plus de poids à la thèse selon laquelle les interventions gouvernementales et les hausses des taux d’intérêt ralentissent le marché et des signes de stabilisation poignent à l’horizon. Par rapport à avril, les ventes sont demeurées pratiquement au beau fixe, n’ayant baissé que de 0,1 %. Par rapport à mai 2017, les ventes ont baissé de 16,2 %. Bien entendu, en mai 2017, les marchés étaient en ébullition comme jamais auparavant. Voici une importante statistique digne de mention : les ventes en mai 2018 ont été inférieures de 5,5 % par rapport à la moyenne sur dix ans pour le mois de mai.
Le prix moyen national a chuté de 6,4 % par rapport à mai 2017, mais l’Indice des prix des propriétés MLS de l’ACI a néanmoins enregistré une augmentation de 1 % entre mai 2017 et mai 2018. L’Indice de prix de maison Teranet a également enregistré une hausse de 1 %. Le prix moyen national s’établit à 496 000 $ (ou à 391 100 $ si les marchés de Toronto et de Vancouver sont exclus du calcul).
Les nouvelles inscriptions ont augmenté d’un peu plus de 5 % en mai par rapport à avril. Ainsi, le ratio entre les ventes et les nouvelles inscriptions se chiffre à 50,6 %, soit carrément en territoire équilibré et en ligne avec la moyenne à long terme.