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Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 18 février 2020

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Le marché canadien de la revente de logements a reçu un peu d’amour en janvier, selon les statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immobilier le jour de la Saint-Valentin.

Les ventes ont augmenté de 11,5 % par rapport à janvier 2019 et les prix ont grimpé de 11,2 % au cours des douze derniers mois. Sur le plan des ventes, ce fut le meilleur mois de janvier en 12 mois, malgré une baisse de 2,9 % par rapport à décembre.

L’hiver est une période où il notoirement difficile d’évaluer le marché. De faibles volumes signifient que de petites anomalies ou de mauvaises conditions météorologiques peuvent avoir une influence disproportionnée sur les chiffres. Cependant, des observateurs du marché, y compris l’ACI, ne s’en font pas avec la baisse d’un mois à l’autre et examinent d’autres facteurs de plus près.

Le nombre de nouvelles inscriptions pour janvier est resté pratiquement inchangé, en hausse de seulement 0,2 % par rapport à décembre. C’est une très légère hausse après plusieurs mois consécutifs de baisses. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions s’établit maintenant à 65,1 %. C’est deux pleins points de pourcentage de moins qu’il y a un an, mais c’est nettement plus que la moyenne à long terme de 53,8 %, et c’est ainsi depuis quatre mois. L’inventaire national des logements est de 4,2 mois, soit un mois entier de moins que la moyenne à long terme.

L’ACI et d’autres s’attendent à ce que le resserrement du marché persiste et se traduise par une nouvelle accélération des prix. L’Indice des prix des propriétés MLS affichait une hausse annualisée de 4,7 % en janvier. La plupart des marchés ont enregistré des augmentations – plusieurs dans les deux chiffres ou presque –, mais les Prairies et Terre-Neuve-et-Labrador font exception.

On s’attend également à ce que le resserrement des conditions du marché se poursuive, faisant pencher la balance en faveur des vendeurs. La croissance démographique, l’augmentation des salaires et le faible taux de chômage sont autant de facteurs qui favorisent l’augmentation de la demande, alors que l’offre reste relativement faible.