Financière First National SEC®

Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 16 février 2021

  • Financière First National SEC

Comme presque tous les aspects de la vie quotidienne tournent autour de la pandémie du coronavirus et la COVID-19, le marché canadien de l’habitation continue de tourner à plein régime.

Dans le cinquième et dernier volet de son rapport sur l’évolution rapide des attentes dans le marché de l’habitation, Professionnels hypothécaires du Canada (PHC) laisse entendre que cette tendance devrait se poursuivre.

L’enquête de PHC suggère que la pandémie a peu contribué à freiner le désir d’accéder à la propriété. En fait, le plus récent rapport montre une augmentation marquée du nombre de non-propriétaires ayant l’intention d’accéder à la propriété au cours des 12 prochains mois. La proportion est passée de 7 % à la fin de 2019 à 27 % à la fin de janvier 2021, ce qui est remarquable, car ce pourcentage augmente de rapport en rapport. Le pourcentage de propriétaires actuels ayant le désir d’acheter est passé de 7 % à 10 %.

L’auteur des rapports, l’économiste en chef de PHC, Will Dunning, cite trois facteurs contributifs :

  • La pandémie alimente le désir de changer l’espace de vie (qu’il s’agisse du besoin de plus d’espace ou de la possibilité de travailler à distance);
  • Des taux d’intérêt exceptionnellement bas rendent l’accession à la propriété plus abordable financièrement malgré les fortes hausses de prix;
  • Et, dans une certaine mesure, des achats de panique sont déclenchés par le syndrome FOMO (la crainte de manquer à l’appel).

L’optimisme quant à l’amélioration de ses finances personnelles semble également jouer.

Alors que près de 30 % des gens (dans certains cas) ont subi des effets négatifs sur leur emploi et leur situation financière, environ 30 % sont optimistes quant à une amélioration de leur situation. Près de la moitié s’attendent à peu de changement, voire à aucun changement. Quelque 10 % craignent que leur situation s’empire.

L’enquête suggère également qu’il y a un plus grand degré d’optimisme parmi les personnes ayant encaissé des pertes de revenus. Plus de 40 % des personnes formant ce groupe pensent que les choses vont s’améliorer. Mais près de 30 % pensent le contraire. Et environ le quart s’attend à ce que peu change.