Les acheteurs de maisons canadiens maximisent leurs prêts hypothécaires.
La dernière enquête auprès des consommateurs réalisée par la Société canadienne d’hypothèques et de logement indique que plus de 65 % des acheteurs récents ont maximisé le financement hypothécaire auquel ils avaient droit.
Il peut paraître surprenant que ce chiffre ne soit pas plus élevé, compte tenu des résultats d’une enquête récente et distincte sur l’accessibilité financière réalisée par l’une des grandes banques. Elle montre que le prix médian des maisons a augmenté de 38 000 $ entre le premier et le deuxième trimestre de cette année. C’est la plus grande marge depuis plus de 25 ans. Par rapport au deuxième trimestre de 2020, le prix médian est en hausse de 89 000 $.
Selon le rapport, la croissance des revenus et les faibles taux d’intérêt ont contribué à l’amélioration de l’accessibilité financière au cours des deux dernières années. Mais la hausse des prix a depuis surpassé la croissance des salaires et certains taux d’intérêt ont augmenté.
Les prix étant ce qu’ils sont, le sondage de la SCHL indique que seulement 27 % des acheteurs récents ont payé plus que prévu pour leur maison, tandis que 20 % ont payé moins que prévu.
Six acheteurs sur 10 ont plafonné leur prêt hypothécaire à moins de 500 000 $ et 8 % ont dépensé plus d’un million de dollars.
Les courtiers en prêts hypothécaires jouent toujours un rôle important dans le processus d’achat d’une maison, comme en témoigne le fait que 42 % des acheteurs font appel à un courtier. La grande majorité de ces personnes (85 %) ont estimé que leur courtier leur avait fait économiser du temps et de l’argent.
Les prêts hypothécaires à taux fixe de cinq ans restent les plus courants.