En matière d’immobilier, les acheteurs canadiens continuent d’accepter les nouvelles réalités du marché et s’y adaptent, sans pour autant que ces réalités fassent leur bonheur.
Une enquête sur l’accession à la propriété menée plus tôt cette année suggère que près de 40 % des propriétaires considèrent (ou ont déjà considéré) qu’accéder à la propriété coûte trop cher. Cela signifie concrètement qu’ils consacrent plus de 30 % de leur revenu total à se loger (hypothèque, impôt foncier, services publics et entretien). Plus de 90 % des répondants ont affirmé que le stress causé par leurs soucis financiers pourrait nuire à leur santé mentale. Alors que 51 % des répondants ont indiqué qu’ils ne se placeraient pas dans une telle position, tout près de l’autre moitié – soit 47 % – a affirmé que cela vaudrait le sacrifice.
C’est donc une occasion à saisir pour les courtiers qui sont en mesure de fournir des conseils pratiques personnalisés en fonction des besoins de leurs clients. Faire preuve de disponibilité et fournir de l’information en temps réel contribuent grandement à atténuer les anxiétés et les tensions de tout acheteur d’un logement.
L’enquête montre aussi des signes que les acheteurs sont peut-être en train de se polariser entre ceux qui croient qu’ils peuvent réussir seuls et ceux qui jugent qu’ils auront besoin d’aide financière. Au total, 32 % des acheteurs jugent qu’ils peuvent y aller seuls. Une autre tranche de 28 % prévoit solliciter l’aide de la famille. Le modèle traditionnel d’achat d’une maison avec un partenaire de vie ou un conjoint est en baisse (42 % par rapport à 49 % en 2017).
Selon l’enquête, deux tiers des Canadiens jugent qu’il est préférable d’acheter que de louer.