À mesure que le nombre de nouveaux cas de COVID-19 continue de baisser au Canada, on s’attend à ce que les dépenses de consommation augmentent. La plus récente enquête de la Banque du Canada suggère que cela entraînera une demande encore plus forte de maisons.
Selon l’enquête de la Banque sur les attentes des consommateurs, pour le deuxième trimestre de 2021, il existe un optimisme général et global quant à la fin de la pandémie et les consommateurs sont prêts à faire quelques dépenses à mesure que le virus s’estompera et que les restrictions sanitaires seront levées.
L’enquête indique que 40 % des répondants ont réussi à épargner plus qu’à l’habitude en raison de la pandémie. Les répondants de ce groupe s’attendent à en dépenser environ 35 % au cours des deux prochaines années. Ils indiquent que ces dépenses seront en grande partie consacrées à des activités ayant été restreintes pendant la pandémie, comme les sorties au restaurant. Règle générale, les répondants ont l’intention de consacrer à peu près 10 % de leur épargne au remboursement de dettes et 10 % au versement d’une mise de fonds pour l’achat d’une habitation.
Parmi les répondants, 14 % planifient l’achat d’une habitation au deuxième trimestre, en hausse par rapport à 11 % au premier trimestre. Cette évolution est attribuable en grande partie aux locataires, dont 20 % déclarent vouloir accéder au marché, contre 11 % des propriétaires actuels qui ont l’intention d’acheter.
Quelque 80 % des répondants ayant réalisé du travail à domicile pendant la pandémie affirment qu’ils comptent continuer de le faire. La Banque considère que cette évolution est cohérente avec le déplacement de la demande vers des propriétés plus spacieuses, loin des centres-villes.
L’enquête de la Banque du Canada montre également que les consommateurs partout au pays s’attendent à ce que les prix des maisons continuent de grimper.