Les ventes de maisons au Canada ont légèrement diminué en juillet par rapport à juin. L’Association canadienne de l’immobilier estime que c’est un signe de stabilisation du marché.
« Après une brève poussée des ventes en avril, les marchés de l’habitation se sont stabilisés au cours des derniers mois, et la croissance des prix a également ralenti », affirme Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI.
La croissance des ventes perd de son élan depuis le mois de mai, et une baisse de 0,7 % a été observée en juillet par rapport au mois précédent. Sur douze mois, cependant, les ventes de juillet ont augmenté de 8,7 %, avec près de 41 200 propriétés ayant changé de mains.
En juillet, le prix moyen national a également affiché une baisse de 2,0 % par rapport à juin. Sur une base annualisée, le prix moyen s’élève désormais à un peu moins de 668 800 $, soit une augmentation de 6,3 % par rapport à l’année précédente.
La mesure des prix privilégiée par l’ACI, soit l’Indice des prix des propriétés global et composé (IPP), a augmenté de 1,1 % de juin à juillet, mais a diminué de 1,5 % par rapport à juillet 2022.
Les nouvelles inscriptions ont affiché une croissance de 5,6 % en juillet comparativement à juin. Il s’agissait d’un quatrième mois d’augmentation consécutif, mais les stocks demeurent faibles. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions est descendu à 59,2 %, contre 63 % en juin. La moyenne à long terme se chiffre à 55 %.
Les plus récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement indiquent que les mises en chantier ont ralenti de 10 % en juillet par rapport à juin, les entrepreneurs résidentiels ayant entamé la construction de 255 000 unités. On attribue ce ralentissement à la hausse des taux d’intérêt, mais le rythme de la construction demeure 7,0 % plus élevé que la moyenne désaisonnalisée sur 5 ans.