Bien que l’instabilité persiste dans le marché canadien du logement, les analystes affirment que la situation pourrait commencer à se normaliser dans les mois à venir, selon certains signes.
L’Association canadienne de l’immobilier (ACI) indique que les ventes de logements en février ont chuté de 40 % par rapport au sommet atteint en février 2022, soit tout juste avant que la Banque du Canada ne commence à relever son taux directeur. Sur douze mois, les prix ont chuté de près de 19 %.
Le prix national moyen d’une maison s’élève aujourd’hui à un peu plus de 662 000 $. Si on exclut les marchés les plus actifs et les plus chers – soit ceux de Toronto et de Vancouver – le prix moyen chute de près de 135 000 $ pour s’établir à quelque 527 000 $.
Malgré ces perspectives en apparence sombres, les observateurs du marché sont encouragés par les chiffres en glissement mensuel du rapport de l’ACI.
« À la lumière des chiffres de février, un parallèle continue de s’imposer entre 2023 et 2019, une année de reprise : les ventes augmentent, le marché se resserre et les baisses de prix d’un mois à l’autre s’atténuent », explique Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI.
Entre janvier et février, les ventes de logements ont augmenté de 2,3 %. Les ventes du mois sont désormais, grosso modo, comparables à celles des années 2018 et 2019, soit d’avant-pandémie.
Le prix moyen a augmenté de 50 000 $ entre janvier et février, ce qui représente la première hausse mensuelle depuis six mois. Cette évolution est attribuable en grande partie à l’activité dans les marchés de Toronto et de Vancouver.
Le resserrement du marché se reflète dans une baisse de près de 8 % des nouvelles inscriptions au cours de la période.