L’essor de l’immobilier résidentiel amorcé en avril s’est poursuivi en mai. Les plus récents chiffres de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) montrent que les ventes et les prix ont continué à augmenter.
En mai, les ventes ont augmenté de 5,1 % par rapport à avril. (Rappelons que le mois d’avril a enregistré une augmentation de 11,3 % par rapport au mois de mars) En mai, les ventes ont augmenté de 1,4 % par rapport à mai 2022. Bien que l’augmentation soit faible, l’ACI indique qu’il s’agit de la première augmentation nationale des ventes sur douze mois enregistrée depuis juin 2021.
Le prix national moyen d’une maison a atteint 720 000 $ en mai, ce qui est 3,2 % de plus par rapport à l’année précédente. Il s’agit de la première hausse annuelle de cette mesure en 12 mois. Le Grand Toronto et le Grand Vancouver continuent d’avoir une influence considérable sur le prix national moyen. Si ces deux marchés sont exclus du calcul, le prix moyen tombe à environ 579 000 $.
La mesure des prix que privilégie l’ACI, l’Indice composite agrégé des prix des propriétés MLS, a grimpé de 2,1 % d’un mois à l’autre en mai. L’indice reste toutefois inférieur de 8,6 % à ses niveaux de 2022.
Le nombre de nouvelles inscriptions a considérablement augmenté en mai, soit de 6,8 % par rapport à avril. Toutefois, cette évolution a à peine suivi l’augmentation des ventes et les nouvelles inscriptions demeurent à des niveaux historiquement bas. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions s’établit à 67,9 %, peu changé par rapport au mois d’avril (69 %). C’est une situation qui favorise nettement les vendeurs. La moyenne à long terme se chiffre à 55,1 %.
Pendant combien de temps le marché continuera à rebondir reste un sujet de spéculation. Nombre d’observateurs du marché pensent que la reprise des hausses de taux d’intérêt par la Banque du Canada pourrait renvoyer les acheteurs anxieux sur la touche, dans l’attente des baisses de taux prévues pour l’an prochain.