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Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel, semaine du 18 juillet 2022

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Il est indéniable que le marché canadien du logement ralentit. Les ventes et les prix se sont modérés dans l’ensemble du pays au cours des derniers mois et cette tendance s’est à nouveau manifestée dans les chiffres rendus publics pour juin par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI).

En juin, les ventes ont chuté de 5,6 % par rapport à mai et ont plongé de près de 24 % sur les douze derniers mois. Cependant, les ventes de juin 2021 ont établi un record absolu pour ce mois de l’année.

Le prix moyen national a baissé de 1,8 % sur douze mois, d’établissant aujourd’hui à 665 850 $. Si on exclut les marchés les plus actifs et les plus chers – Toronto et Vancouver – des calculs, le prix moyen national chute à 551 000 $.

On note aussi une atténuation des contraintes d’offre, les nouvelles inscriptions ayant augmenté de 4 % de mai à juin. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions de l’ACI a reculé à 51,7 %, son plus bas niveau depuis janvier 2015 et sous la moyenne à long terme de 55 %.

« Le coût d’emprunter a dépassé l’offre en tant que facteur dominant affectant les marchés du logement à l’heure actuelle », a déclaré Jill Oudil, présidente de l’ACI.

Cette déclaration a été faite avant la hausse surprise des taux d’intérêt par la Banque du Canada la semaine dernière. Ce relèvement de 100 points de base porte le taux directeur de la Banque à 2,50 %.

De nombreux observateurs du marché voient dans cette augmentation démesurée un moyen d’attirer l’attention, alors que la Banque s’efforce de contenir une inflation galopante.

Et la BdC a clairement indiqué que d’autres hausses sont à venir. Le prochain rendez-vous sera en septembre.