Il devient encore plus coûteux de vivre dans les grandes villes canadiennes, alors même que des dizaines de milliers de personnes les quittent en quête d’un mode de vie plus abordable ailleurs. Le coût du logement est un facteur clé de cette migration.
Selon Statistique Canada, près de 100 000 personnes ont quitté la région de Toronto au cours de la période de douze mois comprise entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2022. La plupart de ces personnes, 78 %, restaient en Ontario. La région de Montréal a vu un exode de 35 000 personnes, tandis que 14 000 personnes ont quitté Vancouver.
Il n’est probablement pas surprenant que les plus grandes villes du Canada soient celles où les coûts de logement (ou d’hébergement) sont les plus élevés. Ce sont principalement de nouveaux arrivants venant de l’extérieur du pays qui remplacent ces Canadiens qui quittent les grandes villes. Les données montrent que les nouveaux arrivants préfèrent les grands centres urbains aux régions rurales. Les principales régions habitées du pays ont gagné 600 000 personnes grâce à la migration internationale, dont près de 220 000 pour Toronto à elle seule. En revanche, seulement 21 000 personnes ont choisi de s’installer dans de plus petits centres.
Les chiffres compilés par le service Web immobilier Point2 montrent que, en dehors de Toronto, huit des villes du pays où le coût de l’immobilier est le plus élevé se trouvent dans la grande région de Toronto et de Hamilton. Oakville arrive en tête de liste, avec des coûts moyens de près de 2 400 $ par mois pour les propriétaires et de près de 2 150 $ par mois pour les locataires.
À l’exception de Montréal, les villes du Québec dominent la liste des logements et des logements locatifs les moins chers au Canada. Trois-Rivières est la ville la plus économique, avec des coûts mensuels moyens de moins de 960 $ pour les propriétaires et de moins de 680 $ pour les locataires.