De nouveaux rapports portant sur un certain nombre d’éléments clés qui influencent les décisions de la Banque du Canada en matière de taux d’intérêt sont publiés cette semaine. Le chiffre qui retiendra le plus l’attention est celui de l’inflation pour le mois de juillet.
On s’attend à une légère hausse de l’indice des prix à la consommation – ou l’inflation globale –, qui passera de 2,8 % à 2,9 %. Certains analystes estiment que l’augmentation des coûts énergétiques est la principale raison de cette hausse. Toutefois, ce taux reste à l’intérieur de la fourchette cible de la Banque (de 1,0 % à 3,0 %).
Les augmentations des prix des denrées alimentaires y contribueront également, mais elles devraient s’atténuer à mesure que les prix des produits de base diminuent et que les chaînes d’approvisionnement continuent de s’améliorer.
Bien entendu, la banque centrale portera une plus grande attention à l’inflation fondamentale, qui s’est avérée frustrante de par sa « persistance ». L’augmentation de l’inflation fondamentale (qui ne tient pas compte de produits volatils comme les aliments et les carburants) devrait ralentir de 3,5 % à 3,0 %. Une partie de cette baisse s’explique par le fait que la forte augmentation enregistrée en avril est désormais exclue de la moyenne mobile sur trois mois.
Les coûts de l’intérêt hypothécaire continuent de représenter une part disproportionnée de la croissance de l’IPC (près d’un tiers de la croissance totale). Cependant, la Banque du Canada ne tiendra probablement pas compte de cette composante puisqu’elle résulte directement de la hausse des taux d’intérêt.
Les chiffres relatifs aux ventes de logements et aux mises en chantier de juillet sont également attendus cette semaine.
La Banque du Canada se réunit à nouveau pour faire le point sur les taux le 6 septembre.