Variants de la COVID. Inflation. Taux d’intérêt. Et, maintenant, récession. Il semble que chaque nouveau cycle lunaire nous expose à une nouvelle crise. Il n’est pas étonnant que la confiance des consommateurs soit, au mieux, ambivalente.
Selon les plus récentes observations faites par les économistes du pays, le Canada traversera probablement une période de ralentissement économique vers la fin de cette année. Cela s’est déjà produit dans le passé lorsque la banque centrale avait tenté de contrôler l’inflation.
Mais les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. L’économie canadienne est robuste. Le chômage est à un niveau historiquement bas et la croissance du PIB est la meilleure des pays du G7. Il y a même du positif par rapport aux principaux facteurs qui alimentent l’inflation. Les prix élevés des carburants stimulent l’important secteur énergétique du Canada, tandis que les prix élevés des denrées alimentaires soutiennent l’industrie agricole du pays.
Les économistes font néanmoins valoir que l’inflation ronge le pouvoir d’achat accumulé pendant la pandémie. La hausse marquée des taux d’intérêt a déjà refroidi la demande de logements et fait baisser les prix de l’immobilier, tout en alourdissant le fardeau des Canadiens (sur)endettés.
L’actuel ratio d’endettement montre que le ménage canadien moyen doit 1,83 $ pour chaque dollar de revenu disponible.
On s’attend à ce que le PIB se contracte au cours des deuxième et troisième trimestres de l’an prochain.
Règle générale, cependant, les économistes semblent s’accorder sur le fait qu’une éventuelle récession sera relativement modérée et de courte durée. Et ils continuent à utiliser l’expression « atterrissage en douceur » lorsqu’ils parlent du retour à la normale de l’économie. De plus, une fois l’inflation maîtrisée, la Banque du Canada pourra commencer à réduire les taux d’intérêt.