Comme prévu, la Banque du Canada a encore une fois réduit d’un quart de point de pourcentage son taux directeur. Il s’agit de la troisième baisse consécutive et le taux directeur s’établit désormais à 4,25 %.
Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a indiqué que de nouvelles baisses de taux étaient probables (se gardant, toutefois, de formuler quelque garantie que ce soit à cet égard). C’est généralement considéré comme une bonne nouvelle pour les détenteurs de prêts hypothécaires à taux variable. Cependant, il semble aussi des acheteurs potentiels interprètent de tels propos comme un signal de prudence.
Les taux demeurent relativement élevés. Certains analystes ont affirmé qu’il faudrait probablement une réduction d’un plein point de pourcentage pour vraiment inciter les acheteurs à revenir sur le marché, et nous n’y en sommes pas encore tout à fait. Beaucoup semblent donc se contenter de rester sur la touche et d’attendre d’autres baisses de taux.
L’intérêt des acheteurs demeure toutefois. L’observateur réputé des marchés Robert McLister a fait valoir, dans une récente chronique de journal, que le nombre de recherches Google portant sur les « hypothèques » a atteint un sommet depuis la pandémie.
L’abordabilité demeure une préoccupation majeure. Selon M. Macklem, de la Banque du Canada, les prix pourraient en fait augmenter malgré le récent recul du marché. La baisse actuelle des prix, conjuguée à la réduction des taux d’intérêt, pourrait raviver la demande, ce qui pourrait à son tour inverser l’orientation des prix de l’immobilier.
Dans ses plus récentes prévisions trimestrielles, publiées en juillet, l’Association canadienne de l’immobilier a estimé que le prix moyen national d’une maison atteindrait 694 393 $ cette année et 729 319 $ l’an prochain.