« Un dollar n’achète plus ce qu’il a déjà acheté. » Et un budget d’un million de dollars n’est même plus assez selon certains Canadiens à la recherche d’une maison.
Royal LePage a publié son plus récent rapport sur les propriétés d’un million de dollars. Selon ce rapport, plus de 20 % des Canadiens estiment qu’un budget d’un million de dollars n’est pas suffisant pour s’offrir une résidence qui répond à leurs besoins dans la région qu’ils habitent actuellement. En revanche, plus de 60 % des Canadiens sont convaincus qu’un budget d’un million de dollars est raisonnable pour s’acheter une résidence, 41 % estimant que c’est « plus que suffisant » et 22 %, que c’est « adéquat ».
Il n’est pas surprenant que ce niveau d’optimisme varie d’une région à l’autre. Seulement 18 % des personnes interrogées en Colombie-Britannique et 30 % des répondants en Ontario estiment qu’un budget d’un million de dollars est plus que suffisant. Au Manitoba et en Saskatchewan, ce pourcentage s’établit à 60 %, alors qu’il est de 59 % au Québec.
Que peut-on s’acheter pour un million de dollars? Tout se résume au vieil adage « Emplacement, emplacement, emplacement ». À Calgary, un budget d’un million de dollars est considéré comme le point de départ pour les propriétaires actuels à la recherche d’une propriété plus grande ou plus luxueuse. À Toronto et à Vancouver, c’est le point de départ pour les acheteurs d’une première propriété.
En moyenne, une propriété d’un million de dollars au Canada offre 1 760 pieds carrés de superficie habitable et compte 3,2 chambres à coucher et 2,1 salles de bain. À Edmonton, votre million vous permettra de vous offrir une superficie habitable de 2 675 pieds carrés, 3,3 chambres à coucher et 2,9 salles de bain. À Vancouver, pour un million de dollars, vous aurez droit à une superficie habitable réduite de 900 pieds carrés ainsi qu’à 1,8 chambre à coucher et 1,6 salle de bain.
Les statistiques pour 2023 sont pratiquement les mêmes que celles de 2022. Selon Royal LePage, le principal changement concerne l’abordabilité, car les coûts de possession ont considérablement augmenté en raison de la hausse des taux d’intérêt hypothécaires.