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Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du 25 novembre 2024

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Le rapport sur l’inflation d’octobre a provoqué un léger tohu-bohu, mais il ne semble pas avoir suffisamment bouleversé la situation pour que la Banque du Canada change de cap.

Statistique Canada rapporte que l’inflation globale, ou l’indice des prix à la consommation, a atteint 2,0 %, sur douze mois, contre 1,6 % en septembre. Une hausse était attendue, mais celle d’octobre s’est avérée plus forte que prévu. L’inflation reste néanmoins dans la fourchette idéale de la banque centrale.

On s’attend désormais généralement à ce que la prochaine fixation des taux d’intérêt de la Banque du Canada, en décembre, se solde par une baisse d’un quart de point plutôt que d’un autre demi-point de pourcentage.

Même si la BdC agit moins agressivement, il y a des signes évidents que les baisses de taux produisent les effets escomptés.

Deux principaux moteurs de l’inflation – les coûts des intérêts hypothécaires et l’inflation des loyers – ont baissé en octobre et, en septembre, les ventes au détail ont augmenté pour le quatrième mois consécutif, de 0,4 % par rapport au mois d’août. La prévision éclair de Statistique Canada pour octobre est d’une hausse de 0,7 %. Les ventes au détail du troisième trimestre augmenteraient ainsi de près d’un point de pourcentage, ce qui inverserait la nette contraction enregistrée au cours du premier semestre de l’année en cours.

On peut s’attendre à une nouvelle hausse des dépenses de consommation si le premier ministre met en œuvre son projet de « congé de TPS » et son plan de relance de 250 $ par travailleur. Certains observateurs du marché s’inquiètent de l’effet inflationniste que ces deux mesures pourraient avoir. Selon eux, cela pourrait maintenir la BdC sur une trajectoire de baisses de taux plus progressives.