La saison printanière de l’achat de maisons démarre en douceur. Les derniers chiffres de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) montrent que le nombre de ventes et les prix ont baissé, tandis que les stocks ont augmenté en avril.
Les chiffres suggèrent une évolution vers une plus grande stabilité sur le marché immobilier canadien, notoirement instable, et un recul du marché de vendeurs.
Les ventes d’avril ont diminué de 1,7 % par rapport à mars, mais elles ont augmenté de 10 % par rapport à avril 2023. Le prix national moyen d’une maison est resté stable d’un mois à l’autre, mais a baissé de 1,8 % par rapport à l’année précédente, pour s’établir à environ 703 500 $.
Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 2,8 % d’un mois à l’autre. L’ACI note que, si l’on combine l’augmentation des nouvelles inscriptions et le ralentissement des ventes, on obtient une augmentation de 6,5 % du nombre de propriétés sur le marché.
À l’échelle nationale, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a baissé à 53,4 %. La moyenne à long terme se chiffre à 55 %. Un ratio compris entre 45 % et 65 % est généralement considéré comme la plage d’équilibre.
L’accessibilité du marché canadien de l’immobilier demeure une préoccupation majeure. De nombreux observateurs du marché estiment que les acheteurs anxieux pensent à plus long terme et attendent que les taux d’intérêt commencent à baisser avant d’effectuer leur achat.
Entre-temps, ceux qui ont les moyens d’accéder au marché disposent d’un plus grand choix de maisons et de nouvelles possibilités de négocier les modalités.