Selon le plus récent rapport de l’Association canadienne de l’immeuble, les ventes de maisons au Canada ont reculé pour un sixième mois consécutif en août. Par rapport au mois de juillet, le nombre de propriétés ayant changé de mains n’a baissé que de 1,0 %, soit la plus faible baisse enregistrée jusqu’à présent. Sur douze mois, les ventes affichent une baisse de 24,7 %.
Les prix des maisons continuent également de baisser. Le prix moyen national est en baisse de près de 4,0 % par rapport à août dernier, à un peu moins de 638 000 $. Il s’agit d’une baisse de 20 % par rapport au sommet atteint en février, juste avant que la Banque du Canada ne commence à relever les taux d’intérêt. Si les marchés de Toronto et de Vancouver sont exclus des calculs, le prix moyen baisse à 523 000 $.
La mesure des prix des maisons que privilégie l’ACI, soit l’Indice des prix des propriétés global et composé, affiche une baisse de 1,6 % entre juillet et août. Toutefois, d’une année sur l’autre, on observe une augmentation de 7,1 %.
Les nouvelles inscriptions sont à nouveau en baisse, le recul s’étant établi à 5,4 % en août. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’établit donc à 54,5 %, contre 52,1 % en juillet, mais très près de la moyenne à long terme de 55,1 %.
« Certains acheteurs pourraient choisir de rester sur la touche jusqu’à ce qu’ils voient des signes plus clairs de stabilisation des coûts d’emprunt ainsi que des prix », a déclaré Jill Oudil, présidente de l’ACI.
Quant à l’avenir, l’ACI s’attend à ce que 532 545 propriétés changent de mains en 2022, ce qui représente une baisse de 20 % par rapport au sommet atteint en 2021. Pour 2023, la prévision est de celle d’un nouveau recul de 2,3 %, pour un total de 520 156 unités.
Le prix national moyen d’une maison devrait augmenter de 4,7 % pour atteindre 720 255 $ en 2022, une très modeste augmentation de 0,2 % – à 722 000 $ – étant prédite pour 2023.