De grands franchiseurs immobiliers du Canada ont des raisons d’être optimistes, car le marché montre de nets signes de reprise postpandémique. À la fois Royal LePage et Re/Max ont publié leurs prévisions pour le marché immobilier de l’automne et placent leurs espoirs dans les jeunes acheteurs.
Selon Royal LePage, 84 % des Canadiens âgés de 18 à 38 ans pensent que l’accession à la propriété est un investissement qu’il vaut la peine de faire. Près de trois quarts des personnes interrogées qui ne sont pas encore propriétaires de leur résidence principale affirment que l’accession à la propriété est une priorité.
Selon l’enquête menée par Re/Max, 25 % des Canadiens économisent activement pour acheter une maison et ont confiance qu’ils pourront le faire [acheter] « bientôt ». Les membres des générations Y (millénariaux) et Z représentent plus d’un tiers (35 %) de ce groupe.
Phil Soper, président de Royal LePage, n’est pas surpris que les jeunes acheteurs perçoivent les avantages d’accéder à la propriété et il admire leur détermination.
« Ce qui est à la fois surprenant et prometteur dans ces résultats, c’est la manière pratique et déterminée dont ces personnes s’attaquent aux obstacles à l’abordabilité », a affirmé M. Soper.
L’enquête de Royal LePage démontre que 47 % des personnes qui prévoient d’acheter disent épargner régulièrement une partie de leurs revenus en vue d’une mise de fonds, que 42 % paient leurs emprunts et leurs factures pour s’assurer une bonne cote de crédit, que 34 % réduisent leurs dépenses discrétionnaires et que 30 % vivent sous le toit familial et épargnent en vue d’une mise de fonds.
L’enquête de Re/Max révèle que, si l’achat d’une maison figure parmi les trois principales priorités du quart des Canadiens, il a été relégué au second plan par rapport à des dépenses quotidiennes telles que les services publics, la nourriture et les voyages.