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Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 9 août 2021

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La Banque du Canada ne fera pas sa prochaine annonce concernant les taux avant septembre. Les observateurs du marché se tournent donc vers d’autres indicateurs pour tenter de prévoir l’évolution de l’économie et des taux d’intérêt.

Les plus récentes nouvelles importantes étaient bonnes, mais modestes. Le taux de chômage au Canada a baissé à 7,5 % grâce à la création de 94 000 emplois en juillet. La plupart de ces nouveaux emplois sont à temps plein et dans le secteur privé.

Les niveaux d’emploi sont liés à l’inflation, qui est un facteur clé surveillé par la Banque du Canada pour orienter la politique de taux d’intérêt qui, à son tour, peut avoir une incidence sur les taux hypothécaires.

Lorsque le marché du travail se resserre, les employeurs tendent à offrir des salaires plus élevés pour attirer les travailleurs. Cela augmente le coût de production des biens et des services et entraîne l’inflation à la hausse. De même, lorsque davantage de personnes trouvent du travail et gagnent plus d’argent, la demande de biens et de services augmente. Si cette demande dépasse l’offre, de l’inflation peut également en résulter.

C’est dans cette position que se trouve actuellement le Canada. L’inflation est élevée, principalement en raison des contraintes d’approvisionnement causées par la pandémie. Par ailleurs, de plus en plus de personnes reprennent le chemin du travail.

Certains analystes prévoient donc que la Banque du Canada haussera les taux pour calmer l’inflation. La Banque, cependant, affirme le contraire.

Il est également utile d’observer ce qui se passe aux États-Unis. Les deux économies sont étroitement liées et les actions menées aux États-Unis peuvent offrir des indices utiles quant à ce qui se passera ici.

Dans sa plus récente évaluation de l’économie américaine, la Réserve fédérale américaine a continué de minimiser l’inflation – qui est également élevée dans ce pays – en la qualifiant de « transitoire ». La Réserve fédérale continue de considérer le second semestre de 2023 comme la période la plus probable pour une éventuelle hausse des taux. Bien que la Banque du Canada ait déclaré qu’elle s’attendait à ce que les taux commencent à augmenter jusqu’à un an plus tôt que prévu initialement, il serait inhabituel qu’elle prenne les devants sur la Réserve fédérale.