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Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 30 août 2021

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Quiconque tente de prévoir l’évolution des taux d’intérêt au Canada a intérêt à avoir un œil sur ce qui se passe aux États-Unis.

Vendredi, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a envoyé un signal digne de mention. Pendant son discours prononcé dans le cadre du Jackson Hole Economic Symposium, M. Powell a annoncé que les principaux aspects de l’économie américaine montrent de bons signes d’amélioration et que la banque centrale pourrait commencer à réduire des mesures de stimulation économique plus tard cette année.

Depuis le début de la pandémie, la Réserve fédérale américaine s’efforce de maintenir le flux monétaire dans l’économie en procédant mensuellement à l’achat de 120 milliards de dollars d’obligations gouvernementales. Le prétendu « assouplissement quantitatif » vise à maintenir les taux d’intérêt bas, à encourager les emprunts et à stimuler les dépenses.

Certains économistes ont indiqué qu’une réduction de l’assouplissement quantitatif était le signe précurseur d’une éventuelle hausse des taux d’intérêt. La Banque du Canada a réduit ses mesures d’assouplissement quantitatif à deux reprises depuis avril et a fait savoir que les taux d’intérêt pourraient commencer à augmenter au cours de la deuxième moitié de l’an prochain.

La Réserve fédérale américaine avait jusqu’alors déclaré qu’elle ne prévoyait aucune hausse des taux d’intérêt avant quelque part en 2023. Toutefois, dans ses commentaires de vendredi dernier, M. Powell n’a précisé aucun calendrier pour les réductions de l’assouplissement quantitatif ou d’éventuelles hausses de taux.

L’inflation – un des principaux facteurs de fixation des taux d’intérêt – est en forte hausse au Canada et aux États-Unis à mesure que les économies de ces deux pays se redressent. Cependant, les banques centrales des deux pays affirment que cette situation n’est que temporaire, le temps que la production et les chaînes d’approvisionnement reviennent à la normale.

Comme toujours, l’évolution de la pandémie reste le joker de tout travail de planification et de prévision sur le plan économique.