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Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 17 juin 2019

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Selon un nouveau rapport produit par l’Université de la Colombie-Britannique, les milléniaux – qui continuent de former la majorité de la cohorte tant prisée des premiers acheteurs – demeurent très à l’écart du marché de l’habitation en raison des prix.

Le rapport, intitulé Straddling the Gap, indique que les 25 à 34 ans sont aux prises avec les prix élevés de l’immobilier, des hausses de loyer, une croissance nulle des salaires et la menace de hausses de taux d’intérêt. Il ajoute que, au cours de la prochaine décennie et à l’échelle nationale, il faudrait que le prix moyen des maisons chute de plus de 220 000 $ (soit environ la moitié de leur valeur actuelle) OU que les salaires augmentent de plus de 93 000 $ par année (soit environ le double de leur niveau actuel) pour que le logement devienne abordable.

Dans un marché chaud comme celui de Vancouver, il faudrait que les prix chutent d’environ 75 % OU que les salaires augmentent d’environ 400 %.

Au cours des 40 dernières années, lw ratio des prix de l’immobilier au revenu a augmenté d’environ 4:1 à plus de 10:1. Selon le rapport, les milléniaux doivent épargner pendant 13 ans en moyenne pour accumuler la mise de fonds de 20 %. Leurs parents et leurs grands-parents n’ont eu à épargner que pendant quatre ans à peine.

Le rapport de l’UBC est publié au moment où Montréal met la dernière main à un projet de règlement municipal qui, selon la mairesse de la ville, s’attaquera aux problèmes d’abordabilité. Le marché montréalais commence à montrer des signes d’ébullition. Selon la SCHL, les ventes dépassent les nouvelles inscriptions et des signes de surchauffe se manifestent.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, craint que la hausse des prix force des gens à quitter l’île au profit de la banlieue. Selon une récente étude, entre juillet 2017 et juillet 2018, 24 000 personnes ont quitté Montréal pour se réinstaller dans une municipalité de banlieue.

Le nouveau règlement montréalais exigerait que les promoteurs incluent dans leurs projets jusqu’à 20 % de nouvelles unités de logement abordable, de logement social ou de logement familial. Le règlement entrera en vigueur en 2021.