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Commentaire sur le marché des hypothèques résidentielles, semaine du 10 mai 2021

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La Société canadienne d’hypothèques et de logement (la SCHL) ne s’attend pas à ce que le marché canadien de l’habitation du pays donne des signes d’essoufflement avant 2023.

Dans ses Perspectives du marché de l’habitation pour le printemps, la SCHL prévoit que le prix moyen national d’une maison pourrait augmenter de 14 % cette année, ce qui place la limite supérieure des estimations de l’organisme à près de 650 000 $.

La SCHL prévoit un prix moyen de près de 705 000 $ d’ici la fin de 2023. Ces chiffres peuvent sembler faibles, étant donné que l’Association canadienne de l’immeuble a établi le prix moyen national à près de 717 000 $ en mars dernier.

Bien entendu, la pandémie de COVID-19 représente le grand « MAIS » dans toutes les estimations de la SCHL. L’organisme note que la situation pandémique reste volatile et que la reprise économique est inégale et incertaine. Selon la SCHL, les retards dans la distribution des vaccins pourraient prolonger cette incertitude.

Elle considère également que les arrangements de travail à distance représentent une variable clé. Si les employeurs insistent sur un retour de leurs employés au bureau, cela pourrait avoir un effet considérable sur la migration pandémique hors des grands centres urbains vers des maisons et des propriétés plus grandes situées dans les banlieues et les communautés périphériques.

La SCHL estime que la hausse des taux hypothécaires a un effet de refroidissement sur le marché. Elle maintient ses prévisions pour ces augmentations en 2023. La Banque du Canada a devancé ses prévisions et prévoit désormais des augmentations en 2022. Cependant, les taux d’intérêt américains sont un facteur clé dans la fixation des taux canadiens, et la Réserve fédérale a indiqué qu’elle ne prévoit aucune hausse avant 2024.