Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du du 14 octobre 2025

Les diverses prévisions d’automne concernant le marché immobilier canadien tablent sur une croissance modeste. Les pires craintes concernant les turbulences créées par les droits de douane américains se sont atténuées, mais les acheteurs restent prudents. Nombre d’entre eux attendent une nouvelle baisse des taux de la Banque du Canada et de nouvelles améliorations de l’abordabilité.  

La Colombie-Britannique et l’Ontario restent les principaux moteurs de l’évolution du marché. L’augmentation des stocks dans les deux provinces a entraîné une hausse des ventes et une baisse des prix. Les acheteurs ont plus de choix, plus de temps et plus de pouvoir de négociation, et tout indique qu’ils tirent parti de ces trois atouts. 

À Vancouver, l’Indice composite agrégé des prix des propriétés MLS (IPP) de l’Association canadienne de l’immobilier (ACI) a baissé de 3,2 % (38 000 $) par rapport à l’année précédente et de plus de 9,0 % (118 000 $) par rapport au sommet atteint au printemps 2022. Vancouver reste le marché le plus cher du pays, avec un prix de référence de 1,14 million de dollars. 

À Toronto, le prix de référence est passé sous la barre du million de dollars, à 971 500 $. Les prix ont baissé de 5,5 % (soit plus de 55 000 $) au cours de la dernière année et sont inférieurs de 25 % (soit plus de 320 000 $) à ce qu’ils étaient lors du pic du marché au début de 2022. 

Dans ses plus récentes prévisions, Robert Hogue, économiste spécialisé dans le secteur du logement, qualifie le marché actuel d’« inégal et fragile ». Il souligne les améliorations modestes, d’un mois sur l’autre, des reventes de logements d’août à septembre dans certains marchés. Winnipeg, Regina et Toronto ont affiché des hausses désaisonnalisées. Toutefois, la plupart des grands centres – notamment Vancouver, Calgary, Edmonton, Saskatoon, Hamilton, Ottawa, Montréal et Halifax – ont enregistré des ventes en baisse.