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Commentaire sur le financement hypothècaire résidentiel - semaine du 1er août 2022

  • Financière First National SEC

La conjoncture du marché canadien du logement incite les acheteurs et les vendeurs à se tenir à l’écart. Cependant, sous tous ces récents remaniements, il semblerait y avoir toujours un désir ferme et fondamental d’être propriétaire d’une maison.

L’enquête sur l’abordabilité menée annuellement par RE/MAX suggère que la hausse des taux d’intérêt est devenue une préoccupation importante et croissante pour celles et ceux qui cherchent à accéder à la propriété. Un total de 24 pour cent des répondants citent la hausse des taux comme une barrière à l’entrée, ce qui représente une augmentation de 6 % par rapport à l’enquête de l’année précédente. En lien étroit avec les taux d’intérêt, 24 % affirment que c’est la « volatilité du marché » qui les empêche d’accéder à la propriété.

L’enquête suggère toutefois que la principale barrière à l’entrée reste les prix élevés. Ils ont été 43 % à citer le coût élevé, soit à peine 1 % de plus que l’an dernier.

D’autres facteurs clés :

35 % – le coût de la vie plus élevé

24 % – un déficit salarial

Mais l’enquête suggère également que les Canadiens sont toujours aussi déterminés à avoir leur propre maison, 68 % d’entre eux se disant prêts à faire au moins un sacrifice pour y parvenir. Parmi ceux-là, 64 % se disent prêts à déménager pour mettre la main sur un logement qu’ils ont les moyens financiers d’acheter. Toutefois, la moitié de ces personnes ne sont pas prêtes à s’éloigner de plus de 100 kilomètres de leur lieu de résidence actuel. (RE/MAX émet l’hypothèse que cela pourrait être lié à une baisse des possibilités en matière de « travail à domicile ».)

D’autres sacrifices courants :

56 % – accepter de faire des compromis quant au type de maison qu’ils achèteraient

29 % – devenir copropriétaires avec des membres de la famille ou des amis

27 % – louer une partie de leur maison pour générer un revenu