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Une culture est construite par des leaders
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À la rencontre de nos dirigeants : entretien avec Leigh Knowles

Leigh Knowles est la vice-présidente principale de First National responsable des services de prêts résidentiels. Dans le cadre de ses fonctions, elle supervise une équipe professionnelle chargée de la prestation d’importants services aux emprunteurs, conformément aux accords de services hypothécaires. Leigh s’est jointe à First National en août 2020.

Leigh, votre CV impressionne.Parlez-nous des moments forts de votre carrière.

Merci. J’ai commencé ma carrière en comptabilité publique à Toronto dans les années 1980. Cela m’a permis de travailler avec diverses entreprises clientes et j’ai ainsi pu me familiariser avec différentes industries et cultures. J’ai travaillé pour toutes sortes d’entreprises, incluant un fabricant de coudes pour échafaudages de construction et un promoteur de lotissements immobiliers. J’ai vraiment aimé l’expérience et le cabinet comptable m’a offert un poste à ses bureaux de Londres, en Angleterre. J’ai été affectée à son groupe bancaire et c’est ainsi que j’ai été initiée au secteur financier. Après un an à Londres, j’ai été mutée à Los Angeles où j’ai travaillé à Century City, principalement pour des clients dans le secteur du divertissement.

Que s’est-il passé ensuite?

Après un an à Los Angeles, je suis revenue à Toronto et je suis passée de la comptabilité publique au secteur bancaire. Pendant les cinq années qui ont suivi, j’ai travaillé pour la Banque industrielle du Japon, à Toronto, comme contrôleuse adjointe. Ce fut un environnement intéressant et j’ai aimé l’expérience de me familiariser avec une culture différente. La prochaine étape logique a donc été d’accepter l’offre de jouer un rôle plus vaste au sein de JP Morgan.

Qu’avez-vous réalisé au sein de JP Morgan?

J’ai commencé comme contrôleuse adjointe pour JP Morgan Canada en 1994 et j’ai eu la chance d’y travailler pendant une période très stimulante. La parquet grouillait d’activité et j’ai apporté ma contribution en l’aidant à devenir la première banque étrangère au Canada à obtenir le statut de filiale. Aussi, il y régnait une merveilleuse culture de bureau et je me demande parfois si c’est parce que, jusqu’alors, JP Morgan s’était toujours développée à l’interne plutôt que par acquisitions.

Vous avez gravi les échelons au sein de JP Morgan jusqu’au rang de directrice financière de la filiale canadienne.

C’est exact et la société a beaucoup évolué au cours des huit ans que j’y ai été. Au cours de cette période, JP Morgan a fusionné avec Chase Manhattan, ce qui a entraîné un changement de culture axé sur l’intégration et une certaine austérité commerciale. L’intégration s’est avérée un grand défi pour nous tous. Cependant, après avoir travaillé ce qui me semblait être 24 heures par jour, sept jours par semaine, j’avais besoin d’une pause et j’ai décidé de consacrer plus de temps à ma famille. Il s’avère que tout le monde était occupé par l’école ou le travail. Donc, après quatre mois, j’ai saisi l’occasion de me joindre à l’équipe de la Deutsche Bank pour l’aider à renforcer ses processus de lutte contre le blanchiment d’argent et ses processus comptables. Cela m’a mené à travailler en contact direct avec des clients et c’est par la suite qu’on m’a offert le poste de chef des opérations, ce qui a été pour moi un changement intéressant de la comptabilité classique.

Dans quel sens?

J’aime la façon dont la comptabilité, lorsqu’elle est faite selon les règles, fournit à la direction de bons indicateurs sur le rendement passé et la santé actuelle d’une entreprise, et ce, mensuellement, trimestriellement et annuellement. Cependant, comme chef des opérations à la Deutsche Bank, j’ai eu l’occasion de planifier l’avenir et de travailler avec des personnes vraiment intelligentes pour déceler et résoudre les questions de processus. C’est ainsi que notre entreprise a pu s’améliorer constamment. Chaque jour était différent et tout était très enrichissant pour moi. Dans le cadre de mes fonctions, je veillais à la négociation d’obligations institutionnelles, aux prêts commerciaux et à tous les aspects du traitement, depuis l’octroi des prêts jusqu’à la vérification de l’enregistrement conforme des transactions. J’adorais mon travail au quotidien. La difficulté était que nous formions une partie relativement petite d’une banque internationale et que, par conséquent, les principales décisions n’étaient pas prises localement. J’ai passé ma dernière année à m’occuper d’un plan de réduction qui a vu l’ensemble des opérations canadiennes passer aux opérations bancaires dans d’autres pays. Mon propre poste a fini par y passer également.

Quand avez-vous quitté la Deutsche Bank?

En fait, je considère que c’est la Deutsche Bank qui m’a quittée et non l’inverse. Mais la réponse à votre question est en décembre 2015. J’ai commencé à travailler pour Street Capital le 1er janvier 2016 en tant que directrice de la trésorerie. Cette occasion s’est présentée parce que mon ancien collègue de la Deutsche Bank, qui travaillait en étroite collaboration avec le trésorier de Street Capital, m’a recommandée pour le poste. J’ai vraiment aimé pouvoir passer à une société dont le siège social était au Canada où les décisions étaient prises de manière réfléchie et localement. Street Capital s’est avéré un excellent lieu de travail axé sur l’entrepreneuriat, le travail d’équipe et la croissance.

Pourquoi avez-vous choisi de vous joindre à First National?

First National est une grande histoire de succès. On y trouve des personnes formidables et des résultats qui étonnent. Pendant mon temps avec Street Capital, j’ai eu à travailler avec l’équipe de First National responsable de l’administration des prêts résidentiels. J’ai même eu affaire à First National quand j’étais avec la Deutsche Bank, à l’époque où nous avons lancé une division d’agrégation de prêts hypothécaires. Je savais par expérience que la culture d’entreprise de First National serait compatible avec ma culture.

Par rapport aux autres entreprises pour lesquelles vous avez travaillé, quelles sont les principales différences que vous avez constatées avec First National jusqu’à présent?

Je suis extrêmement impressionnée par le niveau de collaboration. La formation, les outils de travail et les possibilités de perfectionnement professionnel auxquels tous les membres du personnel ont accès dans Arthur et par notre Réseau d’apprentissage sont inégalables. Les RH, les TI ainsi que les services de formation et de marketing semblent vraiment prendre sous leur aile les nouveaux employés et leur apportent tout le soutien dont ils ont besoin pour réussir. Cela en dit long sur la culture dont j’ai été témoin d’un point de vue extérieur et c’est une grande raison du succès de l’entreprise.

Quelles sont quelques-unes des leçons que vous avez apprises en cours de route en matière de réussite professionnelle?

Votre équipe, c’est tout. La collaboration et le travail d’équipe alimentent des attitudes positives et ce sont les attitudes positives qui mènent à des résultats plus positifs et plus solides. Aussi, si vous n’avez pas la réponse à une question ou si vous avez fait une erreur, exprimez-vous et tirez les apprentissages qui s’imposent de la situation.

Vous avez obtenu un certain nombre de titres professionnels. Quelle a été l’importance de la formation continue dans votre succès et comment avez-vous procédé pour choisir les titres que vous avez obtenus?

Je pense qu’il est vraiment important de comprendre pleinement les principaux aspects de votre fonction. Donc, chaque fois que c’est possible, je tire parti des occasions d’apprentissage pertinentes qui se présentent à moi. 

Qu’aimeriez-vous que de futurs membres de l’équipe des services de prêts résidentiels de First National connaissent à propos de votre style de gestion?

Je relève mes manches et je fais en sorte que les choses se fassent. Le travail d’équipe est essentiel et je veux que tous les membres de mon équipe aiment leur travail et leurs collègues de travail.

Quelle est la culture que vous installez au sein de l’équipe des services de prêts résidentiels?

First National est un excellent endroit où commencer et développer votre carrière. Chaque année, l’équipe des services de prêts résidentiels accueille plusieurs récents diplômés ainsi que des professionnels qui sont relativement nouveaux dans leur carrière. Je suis fière qu’une grande partie de notre équipe prenne le temps nécessaire d’apprendre nos processus, nos produits hypothécaires ainsi que les compétences relationnelles qu’il faut maîtriser pour connaître une grande carrière avec First National.

Qu’aimeriez-vous accomplir en matière de services de prêts résidentiels?

Notre équipe de direction se concentre sur la remise en question du statu quo et sur la recherche d’occasions d’améliorer nos processus en éliminant ou en réduisant des tâches banales, afin que l’équipe puisse consacrer plus de temps aux aspects les plus intéressants de son travail – des aspects qui soutiennent les aspirations professionnelles de tout un chacun.